Vu la rapidité (synonime de succès à mes yeux) de la résolution du premier mots croisés en voilà un deuxième sur un tout autre sujet : le cinéma

Bon jeu à tous.

Née à Wichita (Kansas) le 14 novembre 1906, Louise brooks est encore aujourd'hui une star symbole de liberté et de beauté sauvage.

Sauvage pourtant, Louise ne l'était pas le moins du monde. Sa carrière de danseuse lui permit de se faire connaître et les séances de clichés de nus ne l'angoissaient pas plus.

Outre sa beauté plastique (beaucoup la considèrent encore aujourd'hui comme une des plus belles femmes jamais photographiées), ce fut son naturel qui marqua les esprits.

Autant ceux des cinéastes du muet européens et américains qui trouvèrent en elle une interprète charismatique loin des jeux habituellement outrés des autres stars, que ceux de ses partenaires à l'écran avec qui elle répétait inlassablement les scènes d'amour hors caméra.

Car Louise fut une dévoreuse d'hommes dont le dédain et la verve caustique flattaient les penchants masochistes de ses amants d'un soir.

Jusqu'à ce qu'elle finisse par agaçer quelques puissants qui plombèrent sa carrière en la reléguant aux rôles d'utilités dans des séries B pas assez glorieuses pour notre garçonne préférée.

Elle chercha alors le réconfort en quittant l'industrie cinématographique et en s'installant dans sa ville natale où elle fut reçue de manière fort glaciale.

Anecdote croustillante si l'on considère la volonté tenace de cette étoile filante de ne jamais sourire devant la caméra et d'entretenir sa réputation de femme forte, pour ne pas dire caractérielle.

Son esprit contradictoire l'amena à décider de partir encore plus vers l'est, alors même qu'Hollywood agissait comme un aimant envers toutes les personnes envieuses de reconnaissance et de gloire.

Tour à tour indépendante et exerçant le métier de vendeuse ou femme fatale exerçant plutôt son immense pouvoir d'attraction afin de se faire entretenir par divers riches hommes d'affaires, Louise céda aux démons de l'alcool et sa santé se détériora.

Elle décida de finir ses jours seules et mourut d'un arrêt cardiaque le 8 août 1985 à Rochester (état de New-York).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Découvrez le classement des acteurs les plus rentables mais aussi les acteurs français qui sont trop payés, réalisé par Capital.
Chez les acteurs qui rapportent le plus, François Cluzet truste la première place, avec près de 43 euros générés au cinéma par ses films pour un euro de cachet. Ses revenus de 2010 étaient de 780.000 euros.

Classment :

Acteurs	Sommes générées pour 1 € de cachet
François Cluzet	43 euros
Marion Cotillard	41 euros
Catherine Deneuve	39 euros
Gilles Lelouche	38 euros
Lambert Wilson	23 euros
Fabrice Luchini	19 euros
Vanessa Paradis	18,4 euros
Jean Dujardin	17,8 euros
Jean Reno	17,2 euros
Romain Duris	15,4 euros

Les acteurs les moins rentables

Audrey Tautou parmi les films qui rapportent le moins par rapport à son cachet : 2,49 euros de chiffre d’affaires pour 1 euros de cachet, suivi de Natalie Baye, 5,30 euros pour 1 euro, Isabelle Huppert 4 euros puis Franck Dubosc, Kad Merad, Mickaël Youn ainsi que Clovis Cornillac.

On peut remarquer que les acteurs trustant les premières places sont ceux du film "Les petits mouchoirs" ceci explique t'il cela? (oui oui je pense).

 Major Dundee est un western âpre et sans illusion sur une époque très controversée de l’Amérique.

 On est ici juste après la fin de la guerre de sécession, ou les "gentils" Nordistes (pas si gentils que ça) ont pour prisonniers des "méchants" sudistes (pas si méchants que ça).

 Suite au massacre d'un village et d'un peloton de soldat par le très sanguinaire chef indien (ce sont les vrais méchants du film bien évidement) Sierra Chariba, le Major Amos Dundee décide; suite au refus de sa hiérarchie d'envoyer une troupe châtier le vilain Apache; de faire appel à des volontaires parmi les prisonniers sudistes pour lancer la traque aux "peaux rouges".

 Il enrôle le capitaine Tyreen sudiste de la haute noblesse; lui aussi son prisonnier; pour le seconder dans cette opération qui les conduira jusqu'au mexique.

 Les relations entre Dundee et Tyreen sont plus que tendues puisqu'ils étaient camarades de promotion à West Point et que le capitaine a servi sous les ordres du major jusqu’à ce que celui ci ne le soutienne pas et le fasse même enfermé après que le capitaine Tyreen ait tué un autre soldat dans ce qu'il considère être un duel d'honneur.

 Le major Dundee (le faux gentil) peut paraître antipathique engoncé dans sa rigide morale militaire alors que le capitaine Tyreen (le faux méchant) semble beaucoup plus sympathique en aristocrate haut en couleur et plein de panache.

 Charlton Heston prête parfaitement sa carrure et sa virilité au rigide major Dundee implacable militaire droit dans ses bottes et dans sa morale.

 Richard Harris (père de Ed harris) lui vole quelque peu la vedette dans un rôle plus enclin à la bravoure et à la révolte.

 Le film est émaillé de beaux seconds rôles comme celui de James Coburn en manchot pisteur, et la belle, très belle Senta Berger pour qui Dundee et Tyreen auront un gros faible.

 Dans ce premier western de l'après "âge d'or" du western classique, Sam Peckinpah impose sa vision d'une violence rédemptrice et libératrice qui choque et qui est sujet à des interprétations contradictoires. Il ira d'ailleurs encore plus loin dans son film suivant:"la horde sauvage".

 On ne peut cependant que rester dubitatif sur le propos antiraciste véhiculé par certaines scènes qui ne valent que pour les hommes de couleurs noirs et non pas pour les rouges (c'est déjà ça me dirait vous). Toute une époque! On est encore bien loin de la rédemption d'un "Danse avec les loups"...

 Deux petites anecdotes amusantes sur le tournage du film:

• Peckinpah aurait poursuivi Charlton Heston avec un sabre après un désaccord sur le personnage.
• Coburn vient frapper à la porte de la caravane de Peckinpah pour lui demander des indications sur son rôle, Peckinpah hurle "Il est dur! Il est très dur! Rends-le encore plus dur!!!!"