• Dieu sait si je n'aime pas jouer les pleureuses avec la foule quand une star oubliée casse sa pipe mais là on parle d'Elisabeth Taylor. La marilyn brune tout de même.

    Enfant star dès les années 40, elle sera restée pour toujours la femme-enfant par excellence, dominée par ses émotions, ses caprices.

    Mais comme à un adorable bambin, on lui pardonnait tout au premier sourire.

    La belle anglaise emporte avec elle beaucoup de secrets dans la tombe ainsi qu'une certaine idée d'Hollywood.

     

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  • Subway

    Subway est un polar dramatique de Luc Besson tourné essentiellement dans les sous-sols du métro parisien. Fred incarné par Christophe Lambert (héros aux cheveux blonds peroxydés)  après avoir dérobé des documents compromettants, se retrouve impliqué dans une chasse à l’homme, nouant d’étranges liens avec la femme de sa victime Helena (Isabelle Adjani à la coiffure iroquoise), va parcourir l’univers fascinant et agité du métro en découvrant sa faune nocture, au détour des couloirs, il rencontre des musiciens qu’il décide de réunir pour former un groupe.

    Casting de luxe pour un réalisateur débutant: Jean-Hugues Anglade (l’homme au roller), Jean-Pierre Bacri (l’inspecteur Batman), Richard Bohringer (le fleuriste),  Michel Galabru (le commissaire Gesber), Jean Reno (le batteur).

    Soutenu par une bande son de Eric Serra qui sera d'ailleurs récompensé par la victoire de la meilleure musique de film.

    Le film sera récompensé du césar du meilleur acteur pour Christophe Lambert, des meilleurs décors et du meilleur son.

    Film esthétisant au possible inspiré de l'imagerie des films américains et des clips vidéos de l’époque , Luc Besson impose depuis lors à ses films un style unique en France.

    Subway

     

     

    Subway

     

    Subway

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  • Les hommes le détestent parce que leurs femmes aimeraient qu'ils lui ressemble^^

    Digit

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  • Une équipe de reporters filme la vie d’un tueur en série qui assassine ses victimes principalement pour de bas motifs pécuniers.

    Digit

    "C'est arrivé près de chez vous" : film culte Belge ayant connu un succès d'estime au cinéma est construit comme un faux documentaire basé sur le parcours d'un tueur en série particulièrement psychopathe s'en prenant aux enfants, aux personnes âgées et aux défavorisés.

    Ben (incarné à l'écran par Benoît Poelvoorde avant monsieur Manathan) tueur homophobe, raciste et imbu de sa personne déclare ouvertement: « travailler petit mais que ça rapporte beaucoup ».

    Derrière ce film aux dialogues d'une rare violence et à l'humour d'un noir abyssal se cache une satyre sur le voyeurisme télévisuel, la manipulation de l'image et la complicité des équipes de tournage.

    DRÔLE ET TERRIFIANT.

    "Ben : Ben là j'viens de terminer de lester le corps, tu vois. C't'à dire lester l'corps, tu dois le... le remplir de certaines choses parce que tu vois, tu dois savoir que quand tu immerges un corps dans l'eau, il se gonfle d'air hein, tu vois. Et alors, il a tendance à remonter à la surface. Donc, tu es obligé de le lester afin qu'il coule hein. Donc tu le lestes avec des cailloux, des choses un peu lourdes hein. Tu vois y'a un barème quand tu lestes un corps, c't'à dire, tu fais trois fois son poids, normalement, un homme moyen comme cette victime ci c'est trois fois son poids. Mais sinon par exemple ça change hein. Tu as pour les enfants ou pour les nains, ça change. Pour un enfant c'est... il est plus léger hein, l'enfant hein, c'est deux fois son poids... C'EST quatre fois son poids... Comment ?
    Caméraman : Y'a jamais eu de problèmes ?
    Ben : Non, non, parfois par exemple pour les nains c'est une fois son poids, c'est beaucoup plus lourd hein, les os sont beaucoup plus lourds chez un nain donc c'est une fois le poids. Une vieille dame par exemple, ou un vieil homme... Quatre fois le poids. Les os sont poreux déjà hein..."

    "Ben : Tu vois généralement en début de mois j'me paye un p'tit facteur. J'me lève le matin, et j'prends ma matinée pour récolter les pensions. Ce qui me permet par la même occasion tu vois, de... de repérer les vieux qu'ont de l'argent hein. J'évite par dessus tout c'est les jeunes couples qui commencent parce que ça, ça pue la pauvreté hein. C'est désagréable. Mais les vieux, ils ont d'l'argent ça c'est sûr. Des vieux pauvres j'en connais pas."

    "Ben : L'amour laisse comme une traînée de souffre derrière lui, comme une odeur qui traîne. Et que malgré tout, dès que tu rencontres quelqu'un tu sens... Un peu comme quand tu vas pisser, et que tu sens tes doigts, tu vois ? Ça sent toujours. 'Faut t'laver les mains deux, trois fois avant que tu oublies d'avoir fait pipi."

    "[Ben vient de tuer un veilleur de nuit noir sur un chantier]
    Ben : Hohoho ! Les saligaux ! Un veilleur de nuit noir ! Ça si c'est pas un coup dans le dos, c'est dégoûtant ! Juste pour qu'on ne le voie pas ! Tu te rends compte Rémy, jusqu'où ils vont ? Mais ils se permettent tout hein ? Pov' gosse... Un enfant du soleil ! Tu te rends compte ! Ce gosse a été élevé sous les baobabs si ça se trouve. Et maintenant il est ici sur les chantiers... Quelle horreur, ça me dégoûte, ils se croient tout permis ces gens..."

    "Ben : Enfin, j'ai été couler deux Maghrébins ici, dans la colonne nord hein... Attention hein, j'les ai tournés vers la Mecque..."

    "Ben : Regarde moi ça en plus il était beau garçon hein. En tout cas je vous préviens tout de suite je ne touche pas à ça hein. Le SIDA Rémy, le SIDA... les singes verts... je n'y touche pas, prends-le par les caoutchoucs c'est tout. Prends, mais moi je n'y touche pas... En plus regarde moi ça, pourquoi les habiller en jaune si on n'doit pas les voir ! Enfin encore heureux qu'il n'y avait pas les chiens hein, parce que en général ils sont entourés de molosses ! Et, ça je n'aime pas... Tu sais que les noirs s'entendent très très bien avec les animaux hein. C'est très connu ça, ils ont une façon de leur parler hein !
    ...
    "C'est l'moment ou jamais hein..."Dis, c'est l'moment ou jamais hein...
    Caméraman : Quoi ?
    Ben : De savoir si c'est vrai cette légende... à propos d'leurs proportions. Rémy ! Enlève lui son pantalon, ôte lui son slip !
    [Rémy baisse le pantalon et le slip du cadavre]
    Ben : Seigneur. Oh, c'est quand même bien fait hein. Oh lalalala. Allez remballe tout ça Rémy c'est écoeurant à la fin. Tu t'rends compte que ce gosse n'a même pas dix-huit ans et qu'il est déjà bâti comme un mulet ? Mais tu sais que ces gosses là en général travaillent dans l'dancing la nuit hein. Ils gagnent leur argent souvent avec ça hein. Lui ça doit sûrement être un prude parce que, il travaille sur le chantier. Mais t'en as qui... vivent de ça hein, de leur membre hein, c'est terrible. Ha ! Ça t'fais rire toi ! Oh ben bien sûr c'est pas avec ça qu'tu vas gagner ta vie toi hein..."

    "[Ben et l'équipe de tournage sont entrés chez une vieille dame en lui disant qu'ils tournaient un reportage sur les vieilles personnes]
    Mamie Tromblon.Ben : Dites-moi je peux vous poser la première question alors ?
    Vieille dame : Mais bien sûr.
    Ben : Dites-moi madame, est-ce qu'il y a dans votre entourage, ici parmi vous, quelqu'un qui vous rend souvent visite ou quelque chose comme ça ?
    Vieille dame : Oooh ben j'ai des am... Des connaissances...[Pendant qu'elle parle, elle se tourne vers la fenêtre, pendant ce temps Ben sort son revolver]
    Ben [Se met à crier d'un seul coup à l'oreille de la vieille dame] ET MAMIE TROMBLON ELLE S'EST D'JÀ FAIT TROMPER MAMIE TROMBLON HEIN !!!
    [La vieille dame est allongée sur le canapé, en train de faire une crise cardiaque, Ben range son revolver et parle au caméraman]
    Ben : Tu vois ici c'est un peu particulier hein, quand je suis rentré, j'ai tout de suite vu sur la table, la boîte de Cedokar. Je n'sais pas si tu sais, mais une boîte de Cedokar c'est un médicament pour les gens qui souffrent du coeur. Donc ici, je... j'lui ai foutu une trouille bleue. Ce qui me permet d'éviter de gaspiller une balle, tu vois. Et pour les voisins, et pour moi, et pour elle, c'est beaucoup plus simple. Tu vois, j'essaie de prendre de nouvelles techniques comme ça. Et j'crois qu'elle n'en a plus pour très longtemps là déjà..."

    "Ben : Un p'tit quidam ça n'fait pas de vagues. Tu tues une baleine, t'auras les écolos, t'auras Greenpeace, t'auras le Commandant Cousteau sur le dos. Mais décime un banc de sardines, J'aime autant te dire qu'on t'aidera à les mettre en boîte hein !"

    "Ben [Voit une petite fille passer dans la rue] Oh, regarde moi ça. Dans dix ans, cette petite garce sucera des bites comme sa mère. Oh, t'imagines comme la nature est bien faite ? C'est incroyable ça, elle n'en sait rien encore hein. Si ça s'trouve elle n'a pas encore vu la couleur d'un gland..."

    "[Ben est entré dans la maison d'une famille, a tué l'homme et la femme. L'enfant s'est échappé dans le jardin]
    Ben : J'l'ai paumé. Gamiin ! Gamin ! Allez viens ! C'est pour rire gamin ! Gamiin ! Allez viens ! Ohé ! Faut pas rester seul dans ce bois hein !"

    "Ben [Est en train d'étouffer l'enfant sous un coussin] Rémy, tu veux pas m'aider ? Tiens-lui les jambes et les bras, sale gamin hein ? Nom de Dieu !! Tiens lui les bras là ! Voilà.
    Rémy : Tu tues souvent des enfants Benoît ?
    Ben : Non, non non non non. Comme tu peux le remarquer... je ne suis pas vraiment habitué... de ce côté là... ça doit être mon deuxième, ou mon troisième enfant, en cinq ans. Je n'aime pas l'infanticide."

    "[Recette du cocktail "Le petit Gregory"]
    Ben : Une larme de Gin, une rivière de Tonic, et ensuite, la p'tite victime... composée d'une petite olive, d'un p'tit morceau de sucre, et d'un p'tit bout d'ficelle. Et nous avons, le p'tit Gregory. Petit rappel de barème ! Combien de fois faut-il mettre le corps de l'enfant quand on l'immerge ? Rémy ! Combien de fois le corps de l'enfant s'il-te-plaît Rémy ! TAIS-TOI LAISSE RÉPONDRE RÉMY !
    Rémy : Une fois...
    Ben : Oui ! Pourquoi parce que les os sont...
    Tous : Poreux !
    Ben : Poreux ! Et si je t'emmerde tu l'dis hein. Tu n'écoutes pas tu as l'air complètement inattentif. Bon alors, ensuite tu prends ton petit Gregory. Et tu l'immerges... Et tu attends le résultat. Dès que l'olive est remontée, si tu es le premier, tu as perdu... tu paies la tournée... C'est pas compliqué..."

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  • Alors la! mais alors la! Je dis chef d'oeuvre de la comédie policière noire et complètement déjantée. On a affaire ici à un western portuaire servi par des acteurs d'exception Jean pierre Daroussin et Clothilde Coureau en tête.

    Gabriel Letourneur dit le Poulpe et sa petite amie Cheryl coiffeuse sexy à tendance bisexuelle enquêtent sur la profanation des tombes des grands parents de cette dernière. Cette affaire les entraînent à Angemeau (ville fictive calquée sur St Nazaire) port a la dérive ou ils rencontrent un écrivain écossais alcoolique qui hurle à la lune aux abords d'un cargo inquiétant, un jeune travesti qui erre sur les quais et Sandra, la fille paumée d'un riche entrepreneur du coin. Aidé par son fidèle coéquipié Pedro il va essayé de retrouvé la trace des jeunes profanateurs de sépultures.

    Dialogues acerbes, humour ravageur, scènes cultes se bousculent dans un film qui sera passé totalement inaperçu. 

    Le POULPE: pour l'attendrir faut taper dessus disait l'affiche. J'espère qu'il n'en faut pas autant pour que vous vous le procuriez (par n'importe quel moyen!).

    "Barman : Oh toi ça va. Quand on picole à crédit on fais pas chier l’patron."

    "Barman : À enculer les poules on finit par casser les œufs."

    "Travesti : Vous avez déjà sucé un militaire ?
    Le poulpe : Non, pas à ma connaissance.
    Travesti : Alors vous connaissez rien à l’amour."

    "Le poulpe : J’récupère Pedro et j’te rejoins.
    Cheryl : J’en étais sure. Qu’est ce qu’il vient faire là le vieux débris ? T’avais promis Gabriel.
    Le poulpe : J’ai jamais rien promis moi.
    Cheryl : Ouai, ba ce soir pignole, tu te l’a mets sur l’oreille.
    Le poulpe : Ça m’étonnerait."

    "Candidate : Que dois-je faire pour vous prouver que je n’suis pas raciste ? Divorcer ? Epouser un nègre ? Non pardon ! Pardon ! Un noir ! Un noir ! Et qui ai le SIDA si possible."

    "Le poulpe : Bon alors les tarlouzes, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ?"

    "Barman : Vous êtes pas flic, par hasard ?
    Le poulpe : Non.
    Barman : Tant mieux. Parce qu’on est jamais flic par hasard."

    "Barman : À croire que le génie c’est comme les champignons : ça s’épanoui dans l’humide."

    "Femme : Ah indispensable : il m’faut une profession.
    Le poulpe : Mettez « Attaché de presse ».
    Femme : C’est un métier de fille ça.
    Le poulpe : Je sais mais j’ai gardé le même métier après mon opération."

    "Barman : Dis quelque chose, merde.
    Le poulpe : La cuvette est pleine de bouillon."

    "Le poulpe : Encore un indice a la con"

    "Cheryl :Contre la fièvre du trou de balle, un suppositoire chacun"

    Avec Where is my mind des Pixies en bande son c'est le coup de grâce.

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