Oui, il y a de ces musiques qui prennent toute leur saveur au volant de notre titine (ben vous l'appelez comment vous, votre voiture ?) à rouler sur une autoroute ou un périph' dégagé, de nuit.

Perdu dans ses pensées, ses désirs, ses projets.

A imaginer qu'on roule sur une Highway états-unienne, approchant des lumières colorées et hypnotiques de la "ville des anges". Prêt à tout pour croquer la vie à pleine dents et décidé à saisir toutes les opportunités.

Dans ces moments là rien de tel que d'écouter les "Doors".

Mieux. rien de tel que d'écouter "L.A. Woman" des Doors.

...que vous étiez cons dans ce temps là ?

Non, mon p'tit !!!

Non. La preuve. Les séries mettant en scène notre futur probable étaient toutes très pessimistes. Nous étions justement terriblement réalistes mais avions encore un germe d'espoir. Depuis il y a eu l'OGM et le germe a muté.

On sait que notre futur sera bien plus angoissant que la plus catastrophique de nos vielles séries et donc... Oh ben pleure pas mon p'tit.

On sait jamais ça peut changer tu sais, on peut découvrir le gène de l'intelligence chez les grands singes ou les dauphins. Resterait plus qu'à nous le transplanter...et qu'on ne fasse pas de rejet, surtout. Je sais, ça fait beaucoup de "si".

Mais on sait jamais, on sait jamais...

Allez console-toi, marmot et regarde moi ça, comme c'était-y bien la S-F dans ma jeunesse !!!

Oui, mon p'tit.

Je me souviens comme si c'était hier de cette époque pleine d'optimisme et de niaiserie qui fit les beaux jours de mes samedis après-midi et pendant lesquels je dévorais mes "figolu" devant la télé de la cuisine, accompagnant Buck Rogers dans ses aventures stellaires.

Et mammaires aussi, ses aventures. Car à l'instar de Mr Bond, Buck était entouré d'une myriades d'étoiles de la télé américaine qui défilaient pendant le générique, moulées dans des tenues aussi suggestives que leurs moues étaient prometteuses d'un futur radieux (à défaut d'irradié, ben oui madame Soleil avait pas prévu le tsunami au Japon).

Allez, un petit plaisir régressif (un peu comme la tétée) et vous aurez la banane.

La preuve Brandon Flowers a cru bon traverser celle qui sépare son beau pays de l'anti-chambre de l'enfer qu'est aujourd'hui le mexique pour aller tourner le clip qui suit.

Mais à quoi reconnaît-on un génie comme Brandon (pas un nom de génie ça à priori pourtant) ?

Il est beau ? Check

Il chante bien ? Check

Il écrit sa musique lui-même ? Check

Il joue de pleins d'instruments ? Check

Il peut survivre à la mort programmée de son groupe ? Check

Et il nous réserve régulièrement notre dose de clips arty, intelligents et émotionnants ? Check Check Check

Allez, savourez ce mini-film poignant (oui, je voulais faire au moins trois rimes en "an". Un peu comme les ânes, oui, c'est ça)...

Ce qu'il y a de bon avec les séries télé c'est qu'en plus de souvent ménager beaucoup de supense, elles nous réservent parfois de belles surprises musicales.

A l'instar de ces génériques des "Experts" qui squattent l'antenne de TF1 depuis tant d'années et qui ont fait redécouvrir, aux nouvelles générations biberonnées aux télé-crochets, qu'il avait existé en des temps certes reculés mais bénis entre tous (les sixties) des artistes qui n'avaient nul besoin qu'on les assoie devant un prompteur pour délivrer de vrais shows grandioses.

Grandiose, voilà bien un mot qui sied à la magnificience des "WHO".

Si tant est qu'une magnificence puisse se permettre en plus d'être grandiose.

Bon, assez de palabres, car nul besoin de faire montre d'extraordinaires talents de bateleur pour vous influencer. Vous aimez forcément la chanson qui suit. Elle s'est imposée d'elle-même dans votre I-Pod biologique (votre cerveau reptilien).

Ladies and gentlemen.........THE WHO !!!!!!!!!!!!!!!!!