• Sixties spirit

    Encore une artiste et un disque qui ont fait grand bruit et à raison. Comme souvent à l'époque j'ai fuit ce qui sortait et qui marchait pour plus rock et plus underground. 

    Un doux parfum sixties dans l'air, on se croirait retourné dans les studios motown ou stax. Disque limpide nullement noyé par les 3 très gros hits du disque. Une belle récréation dont je vous offre deux titres. Le premier semblerait convoquer l'esprit de Marvin Gaye et de tammi Tarrel et le second celui d'Otis redding. Tout cela dans le corps d'une frêle jeune femme...

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    2 commentaires
  • Our Time in the Universe

    Incontestablement une des plus belles voix du rock! Récemment disparu, je me rend compte qu'il laisse un vide énorme. Je l'ai redécouvert et j'ai plongé inconditionnellement dans sa belle carrière quelques mois à peine avant sa disparition tragique. Sa voix transcende vraiment la majeure partie des titres qu'il a interprété. Je vous laisse penser à votre place dans l'univers en compagnie de Chris...

    Ps: Ici deux versions, l'originale du disque et sa version remixée présente également sur le disque. 

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    2 commentaires
  • Modern man

    En voilà un album flamboyant pour un groupe qui n'en l'est pas moins!

    La lumière m'est apparue avec un certain décalage. Mes oreilles et mon cerveau n'étant pas si éloignés les unes de l'autre la raison en est bien évidemment ailleurs.

    J'ai fait la connaissance avec Arcad Fire au détour de son premier opus Funéral comme beaucoup en 2004 au sortir de mes années "metal"! A la recherche de nouveaux sons et voulant me réinventer musicalement après cette période riche mais éreintante je me laisse convaincre par radios et magasines à l'aventure indie rock. C'est la période des Whites stripes, des Strokes et d'Interpol pour ne citer qu'eux. Je trouve bien entendu cela bien fade, mou du genou et sans grandes aspérités après 6 années à écumer les antres du métal moderne (ben oui entre 1998 et 2004 le métal était battu à chaud par de nombreux artistes inspirés faisant revivre un genre qui tournait en rond). 

    C'est à cette époque que je découvre le premier opus des Killers hot fuss et je suis subjugué par cette énergie et ce son qui ne ressemblait à personne. Quelle claque quand j'y repense. Jamais un disque ne m'avait vrillé le cerveau aussi vite. J'étais à ma petite Fnac de Caen à chercher des nouveautés pour sustenter ma soif de renouveau musical et à une borne d'écoute je vois le fameux Killers. Le casque vissé sur les oreilles je passe en revu toutes les intros du disque (oui à l'époque les disques à l'écoute ne proposaient que 30 secondes par morceaux) et j'en suis immédiatement et irrémédiablement tombé amoureux! Je m'égare dans mes souvenirs là mais c'était pour replacer un peu le contexte... C'est donc à la même période qu'encouragé vivement par toutes les critiques sur le groupe (Arcad Fire si vous avez du mal à suivre) qui le décrivent comme le nouveau messie, le groupe qui va sauver le rock comme on l'avait fait pour radiohead quelques années avant que j'achète Funéral (en Cd à l'époque! oui cela a son importance^^).

    Les critiques plus l'adoubement du roi Bowie ont fini par me convaincre de me procurer ce fameux premier opus. Un petit tour sur la platine plus tard...immédiatement remisé dans un coffre pour les 14 années suivantes! Qu'est ce qui c'est passé???? Ben je n'était tout simplement pas prêt. Trop formatisé par ces 6 années métal et par au moins autant d'années rock et hard rock seventies je ne pouvais comprendre le groupe. Drogué à la puissance et au rythme résolument plus radical de mes références du moment je ne pouvais accepter le rock de ces canadiens qui n'en avait pour moi que le nom. En dehors de mes idoles des seventies et mes groupes "métal" ma seule concession au rock moderne avait été le absolution de Muse qui était sacrément costaud au niveau rythmique. Après quelques autres aventures aussi frustrantes les unes que les autres j'ai remisé l'indie rock pendant plus d'une dizaine d'années. 

    Nous nous retrouvons en 2018 et beaucoup de choses ont changées, je suis plus assagi, plus vieux aussi malheureusement, plus sage aussi enfin j'ose l'espérer, moins vindicatif quand à ce que doit être le rock et la musique en général...la vie aussi. Certains se détournent quelques peu de la musique quand ils pensent en avoir fait plus ou moins le tour ou du moins le leur. Quand elle n'amène plus ce frisson quand on pose le petit disque argenté ou la belle galette noire sur la platine qui convient, on s'en éloigne progressivement. Pour moi il en a été tout autre j'ai réussi à plusieurs reprises à me réinventer musicalement comme on peut avoir plusieurs vies en une, plusieurs métiers, plusieurs amours. J'ai appris à l'aimer sous presque toute ses formes. 

    Aujourd'hui je me sens un peu comme un nouvel homme, un homme "moderne" dans le sens que je veux lui donner. Un homme capable d'aimer son passé comme son présent et n'ayant pas peur de l'avenir. C'est en revenant sur mon passé l'esprit tranquille que je me souviens de ce groupe Arcad Fire que j'ai loupé en 2004 et dont je souhaite refaire la connaissance. J'ai repris là ou l'histoire à avortée et repris le cours des choses. Funeral est vraiment un album phénoménal que je comprend enfin dans toute sa singularité mais ce n'est pas de lui que je vais laisser une trace sonore aujourd'hui mais du troisième opus du groupe The Suburbs.

    The Suburbs est un titre inspiré par film de science fiction jamais tourné que Win Butler (tête ensante d'Arcad Fire) envisageaient d'écrire sur une guerre livrée entre deux banlieues ennemies. Lorsqu'il visionna le film La Jetée de Chris Marker, Win se remémora son scénario et y trouva une vraie simplicité. En somme, The Suburbs est la bande originale d'un film qui n'existera probablement jamais.

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Préjugés sur la musique classique quand on est jeune. On la trouve chiante, pas assez rythmée. On en apprécie surtout ses compositions les plus grandiloquentes qui nous rappellent les plus grandes heures des bandes originales de films hollywoodiens.

    Et surtout on croit que ça pue la naphtaline et la poussière accumulée depuis les morts de Mozart ou de Bach.

    Souvent on oublie que jusqu'au début du 20 ème siècle de grands compositeurs ont créé des oeuvres si magistrales qu'à peu près tous les grands artistes Pop ou du cinéma s'en sont au minimum inspiré, voir les ont pillé.

    Orgueil car certains des plus grands compositeurs tardifs sont français et ont même orné nos regrettés billets avant l'Euro.

    C'est le cas de Claude Debussy qui s'étalait sur le billet de 20 francs et qui a disparu voici 100 ans cette année.

    Dans la pièce qui suit, je ne peux m'empêcher d'évoquer d'antiques songes voyant Ulysse voguer sur les flots de cette méditerranée mystérieuse où de perverses et envoutantes sirènes naufrageaient les malheureux marins perdus.

    A écouter la nuit avec un casque vissé sur les oreilles.

    Fantastique.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    1 commentaire
  • A friend to you

    Quoi de mieux quand on a l'esprit serein, regardant sa femme et ses enfants s'afférer gaiement dans la maison qu'un bon petit disque rock fleurant bon la soul ?

    Ben rien, rien ne vaut cette musique enivrante et communicative. Pour ce faire j'ai posé sur la platine le deuxième album solo de Warren Haynes Man in Motion sorti en 2011. Sur ce disque, toutes les chansons sont sublimes et sublimées par des musiciens hors pairs. Les chansons sont longues mais jamais trop longues se terminant souvent comme une jam improvisée. L'orgue hammond et le sax ont ici autant d'importance que la voix et la guitare du maître. Warren nous transporte d'un titre à l'autre avec énormément de feeling et de finesse. Comment ne pas tomber amoureux de ce disque? Je vous laisse seul juge.

    Gros craquage en règle car je m'étais promis de ne mettre qu'on maximum deux titres mais ici c'est strictement impossible. Passez ne serait ce qu'une infime partie de votre journée à écouter ces chansons avec attention et danser sur l'une d'elle dans les bras de votre âme sœur ... car il n'est ici question que d'âmes.

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    6 commentaires