• James bande encore

    2008 _ James Bond _ Quantum of Solace

    Votre serviteur est un inconditionnel du premier épisode de la saga Matrix pour, entre autres raisons, le simple fait de mettre à disposition du grand public (plus habitué à des programmes du genre "Les 12 coups de midi" que de la lecture de Nietzsche) matière à réflexion dans un packaging sexy en diable.

    Quel ne fût donc pas ma surprise, en ce premier dimanche de décembre 2011, de voir dans une version hardcore des aventures de notre cher espion de sa majesté, plus d'infos sur la vraie politique internationale et ses enjeux, que dans beaucoup de traités géo-fado-politiques qui ont cours aujourd'hui au sein des amphis de tous nos beaux pays occidentaux.

    Oh, bien sûr, l'exercice demande quelques concessions sur la vérité en expurgeant le scénario d'un maximum de marrionetistes de haut vol en la personne de multiples familles royales, banquières ou industrielles du néo-monde globalisé.

    Mais tout est là, en sur-impression voir parfois en transparence et en non-dits.

    Ou parfois en images absolument énormes comme cet oeil unique trônant sur la scène d'un opéra lors d'un spectacle où le gratin des organisations secrètes se réunit religieusement pour décider du sort du monde sans même que le commun des mortels ne soupçonne une seconde de ce qui se trame sous ses yeux occupés ailleurs.

    Une des nombreuses scènes absolument mythiques avec celle de la découverte des objectif réels d'une organisation sensément à but humanitaire voir écologique.

    Le film fourmille de clins d'oeils (unique :).

    Rien à dire de plus sur les différents acteurs tous parfaits avec un Daniel Craig impérial en tête et absolument indissociable désormais de l'image de james Bond.

    Sans doute la version la plus crédible et affutée de notre fameux espion à l'oeil de velours.

    Les aficionados du mythe reconnaîtront des tonnes de références dont la mort d'une conquète de bond entièrement recouverte de pétrôle (en remplacement de l'or qui en tua une autre dans Goldfinger, par exemple).

    Les scènes d'action et de combat sont splendides et les cascades invitent au ratio minimum les effets spéciaux 3D désormais de mise dans toute production à gros budget. Choix judicieux qui ne fait que renforcer la crédibilité nécessaire à ce genre de spectacle débordant de péripéties.

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