• "Obsolescence programmée" ou l'art d'emballer artificiellement la société de consommation.

    Notre système repose intégralement sur notre consommation, c’est la fameuse société de consommation.

    Pour que la consommation puisse battre son plein, deux objectifs conjoints doivent être visés :

    • « Que plus en plus de personnes consomment »,
    • « Qu’une même personne ne cesse de consommer ».

    Pour l’un ou l’autre de ces objectifs, deux méthodes :

    • « Lui expliquer qu’elle a besoin de consommer »,
    • « La contraindre à le faire »

    Un excellent moyen d’action pour se faire réside dans le concept de « l’obsolescence programmée » 

    Le cycle de vie des biens de consommation.

    Avant toute chose, penchons nous sur l’absurdité de cette société de consommation en regardant cette petite vidéo de 20 mn sur "l'histoire des choses" qui nous propose un bilan global sur notre société de consommation, de la production à la consommation.



    La narratrice Annie Leonard est une ancienne employée de Greenpeace, elle retrace avec des schémas simples et des dessins le cycle de vie de nos biens de consommation et met en lumière l’absurdité de cette société de consommation, où seulement 1% de ce qui a été produit est encore en usage six mois après, produisant plus de frustration que de satisfaction.

    A travers une série d’exemples, Annie nous détaille chaque étape du cycle des biens - extraction, production, distribution, élimination - et souligne les implications non seulement écologiques, mais surtout sociales de notre mode de vie. Les étapes essentielles de ce processus se jouent loin de notre vue, souvent dans les pays du Sud, et nous ne payons pas le prix réel de ce coûtent les produits de notre quotidien en termes de pollution, de destruction de l’environnement et des ressources ou de santé publique. Ce sont les plus défavorisées qui le payent.

    On le sait, si tous les habitants de la planète adoptaient un niveau de consommation semblable aux Etats-Unis, il faudrait trois à cinq planètes, ce système en crise et donc non viable. “l'histoire des choses” interroge également les valeurs de notre société, où la consommation est érigée en but suprême, en lieu et place de la qualité de vie, de l’éducation, de la justice et de l’équité, de la santé publique. Ce système économique, a été pensé après la second guerre mondiale, par des théoriciens et économistes tels que Victor Lebow qui écrivait : « Notre économie extrêmement productive requiert que la consommation devienne notre mode de vie, que nous transformions l’achat et l’utilisation des marchandises en des rituels, que nous recherchions notre satisfaction spirituelle, la satisfaction de notre ego, dans la consommation. Nous devons consommer, brûler, remplacer et jeter les choses à un rythme frénétique. »

    L'obsolescence programmée ou l'art de faire payer plus souvent.

    L'obsolescence programmée est à la fois une technique de production et un principe économique, né(e) dans les années 1920: Aussi appelée désuétude planifiée, elle consiste à produire un objet en s'arrangeant pour que celui-ci ne dure qu'une temps limité, afin que le consommateur soit amené à payer plus rapidement son remplacement ou un nouvel objet.

    L'obsolescence programmée consiste ainsi à fabriquer un objet en prévoyant une date moyenne de fin, et en s'arrangeant pour limiter la durée de vie de l'objet par les techniques de fabrication, l'effet de mode, la réalisation structurelle qui s'y prête, ou grâce à des composants dont la durée de vie a elle même été soumise à un principe d'obsolescence programmée, ou encore qui ont à la base une durée de vie correspondant à l'objectif de fabrication fixé. 


    En Mars dernier, la chaîne de télévision franco-allemande « Arte » a diffusé un documentaire traitant de l’obsolescence programmée:

    Les premiers pas d'une idée lumineuse!

    Postulat de départ: si un consommateur voit son appareil tomber en panne au bout d’un certain temps, il sera contraint d’en acheter un nouveau plus rapidement, et de ce fait il permettra aux fabricants du secteur d’encaisser plus régulièrement des bénéfices.

    C'est aux prémices de l’ère industriel dans les années 20 que le concept de fabrication visant à accroître la demande des consommateurs pour un produit est né.

    La première application à grande échelle de ce concept est attribuée au Cartel de Phœbus, le premier cartel international de l’histoire. Il rassemblait autour d’un certain nombre d’ententes commerciales les sociétés General Electric, Philips, Osram, Tungsram, La Compagnie des Lampes et Associated Electrical Industries, pour le contrôle de la vente et de la fabrication des lampes à incandescence.

    Le Cartel de Phœbus a œuvré sur plusieurs fronts, dont la fixation des prix et la limitation de la durée de vie des ampoules. Ainsi, les lampes à incandescence ont été le premier type d'objets soumis à cette nouvelle et désagréable loi de fabrication. En effet, constatant que la durée des ampoules s'accroissait (en moyenne 2500 heures en 1924), la décision fût prise de limiter leur longévité. Le cartel se dota même pour s'assurer que l'accord était respecté, d'une charte et d'un office chargé de surveiller que les lampes du conglomérat n'excédaient pas un plafond établit à 1000 heures de fonctionnement. Dès 1930, la plupart des fabricants s'étaient alors alignés sur la production d'ampoules de durée de vie moyenne correspondant à cet objectif.

    Pour preuve: Le reportage suivant présente une ampoule de 1901, qui brille sans interruption depuis plus d'un siècle dans une caserne de pompier à Livermoore (centenaire fêté en 2001 par le « comité de l'ampoule », qui la surveille. Deux des webcams qui l'ont filmée sont tombées en panne, alors que l'ampoule fonctionne toujours.

    Les partisans de la désuétude planifiée ont un exemple flagrant de la dangerosité supposée de la durée de vie excessive des produits, donc une motivation stratégique argumentée sur la pérennité (des entreprises) et non le profit dans l'exemple du bas nylon:

    Mis sur le marché par DuPont dans les années 1940,le bas nylon était si résistant que les ventes se sont effondrées, faute de besoin de renouvellement. En modifiant la formulation (notamment en réduisant le dosage de certains additifs destinés à protéger le polymère des UV), les bas se remirent à filer.

    Le marketing: "moteur" d'une obsolescence à grande échelle.

    Dans les années 50, porté par Brooks Stevens, l’un des plus importants designer industriel américain du 20e siècle, ce concept a évolué vers une notion plus marketing de l’obsolescence programmée. Au travers de ce concept, le designer entendait séduire le consommateur plutôt que de le lui imposer.

    Selon B. Stevens, il faut: « inculquer à l'acheteur le désir de posséder quelque chose d'un peu plus récent, un peu meilleur et un peu plus tôt que ce qui est nécessaire ».

    Séduire régulièrement le consommateur avec de nouveaux appareils au design novateur et créer le désir insatiable d’avoir le modèle dernier cri, est devenu un argument de poids pour les industriels qui limitaient la durée de vie de leurs produits. Ils avaient le moyen de limiter la durée de vie de leur produit tout en expliquant aux consommateurs que le produit suivant était mieux que le précédent.
     
    Il semble que le début du modèle d' obsolescence programmée par l'esthétique et le design, soit l'automobile (antérieure à la théorie de B Stevens mais qui illustre fort à propos l'idée de base).

    Pour concurrencer Henry Ford et sa Ford T volontairement vendue comme modèle unique, à portée du consommateur moyen, fiable, facile à réparer et très robuste, Alfred P. Sloan a inventé pour General Motors uneChevrolet conçue avec un châssis et un moteur uniques, mais selon le concept du changement de gamme à raison de trois nouveaux modèles de carrosserie, formes, couleurs et accessoires par an. En démodant rapidement les produits par la publicité, il pousse l'automobiliste à sans cesse abandonner son véhicule « démodé » au profit d'un modèle plus à la mode. C'est ainsi que General Motors a forcé Ford à changer de stratégie pour se lancer dans la course aux nouveaux modèles.
     
    Concrètement, un produit dont la durée de vie est limité leur permettra de vendre plus régulièrement si ils exploitent les leviers marketing adéquat, et les techniques pour limiter la durée de vie d’un produit sont nombreuses de nos jours.
     
    Par exemple, les batteries de 1ère, 2nde et 3ème génération de l'Ipod étaient prévues pour durer 18 mois. Passé ce délai et lorsque la panne survenait, le service technique d'Apple invitait alors le consommateur à renouveler son appareil plutôt qu'à remplacer sa batterie (la firme ne proposait d'ailleurs pas de batterie de remplacement). Il a fallu attendre un recours collectif intenté par Elizabeth Pritsker pour qu'Apple décide enfin de se munir d'un service de remplacement des batteries.

    Déclinaison d'un concept devenu idéologie.

    Lorsque l’on évoque l’obsolescence programmée, on pense immédiatemment à la stratégie commerciale visant à concevoir techniquement un produit avec des défauts pour qu’il tombe en panne au bout d’un certain temps ou d’un certain nombre d’utilisation. Mais le concept de l’obsolescence programmée est plus insidieux que cela. L’obsolescence d’un produit peut se programmer à l’aide de défauts fonctionnels, mais aussi de manière indirecte, par l’incompatibilité, par la péremption ou encore de manière subjective avec les critères esthétiques, les tendances etc.

    • Obsolescence technique ou fonctionnelle:

    Lorsqu'une pièce est défectueuse, l'ensemble du produit ne fonctionne plus. Or, si le prix de remplacement (y compris transport et main d'oeuvre) est trop élevé ou à peu près équivalent au prix du neuf, le consommateur aura alors tendance à acheter un nouveau produit. Cette technique est très peu écologique (beaucoup de déchets...). Remplacer le métal par du plastique, plus fragile, en est un exemple. Refuser le remplacement des pièces est également un moyen parfois utilisé.

    Changer le format de logiciels (comme les nouveau format audio ou vidéos) en est un autre exemple.Le plus scandaleux étant certainement le fait de programmer un appareil pour qu’il soit techniquement hors d’usage, comme c’est le cas avec certaines imprimantes dotées d’une puce électronique la mettant automatiquement hors d’usage au bout d’un certain nombre d’impression alors qu’elles sont encore en parfait état de fonctionnement. C’est aussi le cas avec certaines cartouches d’encre, qui sont équipées d’un composant électronique indiquant un faux niveau d’encre aux logiciels d’impression, le consommateur jète la cartouche alors qu’il aurait pu faire encore quelques impressions avec.Autre exemple: Regardez le marché actuel : téléphones, PDA, smart-phones, tablettes PC, netbook. Qui n’a pas l’impression que ces objets voient leurs fonctions se recouper de plus en plus mais sans jamais se recouvrir totalement ? Vous pouvez faire beaucoup de choses mais sans pouvoir faire tout. L’universalité d’un appareil viendrait enrailler cette mécanique.

    Il est admis que la voiture électrique va poser un sérieux problème dû au fait qu’un moteur électrique asynchrone est increvable. Dés lors, il est prévu que les constructeurs « introduisent » des pannes par l’électronique majoritairement (notification qui peuvent conduire à l’arrêt, donc la panne, de votre voiture). Ce genre de pannes existe déjà pour beaucoup de véhicules. Non seulement vous serez contraints de l’amener en réparation mais pour beaucoup de cas (compatibilité des bancs de test) vous devrez impérativement le faire chez votre concessionnaire et non plus chez votre petit garagiste honnête et sympa.

    • Obsolescence par péremption :

     

    Des dates de péremption sont précisées sur certains produits. On retrouve ces dates de péremption principalement sur les produits alimentaires et les boissons, mais aussi sur des produits pharmaceutiques, cosmétiques et contenants certains composants chimiques.

     

    Dans certains cas, ces produits sont encore utilisables après cette date mais pour des raisons de sécurité la plupart des consommateurs les respectent scrupuleusement. Un aliment dont la DLUO (le dépassement de la DLUO peut affecter le goût de denrées alimentaires, par exemple, mais celles-ci ne présentent pas de risques) a été dépassée ne présente pas forcément de risques pour la santé, contrairement à un produit dont la DLC est dépassée. Ce type d’obsolescence programmée peut entrainer un gaspillage alimentaire important.

    • Obsolescence indirecte :

    Bien que fonctionnant encore, certains produits deviennent obsolètes du fait que les produits associés ne sont plus commercialisés (comme les batteries ou les chargeurs de téléphones portables).

    En effet, un téléphone en parfait état devient inutilisable lorsque sa batterie ou son chargeur ne sont plus offerts sur le marché, ou simplement parce que racheter une batterie neuve serait économiquement non rentable.

    C’est aussi le cas pour les imprimantes dont les cartouches d’encres deviennent introuvable sur le marché, le consommateur n’a pas d’autre choix que d’acheter une nouvelle imprimante.

    L’arrêt de la production de consommables ou de pièces détachées est une technique très courante qu’utilisent les industriels pour rendre obsolète leurs produits. Si on ne peut pas réparer un appareil car une des pièces est introuvable, on est contraint d’en acheter un nouveau.

     On peut également citer l'exemple d'un vieux moteur de voiture rendu inutilisable du simple fait qu'il est impossible de trouver des pièces de rechange.

    Planifier l’obsolescence est très courant dans le monde des logiciels. Si la maintenance d’un logiciel est arrêté comme le fait régulièrement Microsoft pour des versions que la firme considère comme « obsolètes » de son système d’exploitation Windows, le consommateur sera contraint pour diverses raisons de s’équiper de la dernière version. Dans le cas des systèmes d’exploitation de Microsoft ou d’Apple, cela induit l’obsolescence de périphériques trop anciens pour être gérées par des versions récentes.

    Le contrôle des brevets par les industriels leur permet d'arrêter la production de pièces de remplacement en s'assurant que personne ne pourra les reproduire, incitant alors le consommateur à essayer (et acheter) les produits plus récents. Certains vont même jusqu'à remplacer un ancien produit pendant plusieurs années, et une fois qu'il a disparu, tentent de le remettre au goût du jour (exemple des lecteurs vinyles).

    • Obsolescence par incompatibilité:

    On l’observe fréquemment dans le secteur de l’équipement informatique, cette méthode a pour but de rendre un matériel obsolète en le rendant incompatible avec des versions récentes d’autres matériels.
    On retrouve encore une fois ce type d'obsolescence dans les imprimantes, dans lesquelles les cartouches qui ne sont pas ou plus produites par le fabricant ne peuvent être remplacées efficacement. La raison en est que les cartouches fournies par le fabricant disposent d'un circuit d'identification indiquant à l'imprimante que c'est bien une cartouche officielle. Si ce n'est pas le cas, l'imprimante refusera d'imprimer ou imprimera avec une qualité moindre. Pour parer à cela, il existe des logiciels permettant de passer outre cette protection de l'industriel et permettre l'usage de cartouches reconditionnées (à la maison, ou par des professionnels). À noter que certains vendeurs fournissent directement des cartouches génériques reprogrammées pour simuler une cartouche officielle à moindre coût pour l'utilisateur final.
    Lorsque que Microsoft a créé l’extension .docx pour les fichiers créés sous Word, l’entreprise a rendu obsolète les anciennes versions de Word qui ne prennent pas en charge ce format de fichier. Et lorsqu’un format de fichier ancien n’est plus pris en charge par les versions récentes, le logiciel qui a créer le format trop ancien devient obsolète. Changer de formats ou de standards est nécessaire pour certaines innovations, mais ils sont aussi utilisés comme artifices pour générer de l’acte d’achat.

    • Obsolescence par publicité :

    Certains produits (notamment les chaussures et les vêtements) subissent une obsolescence subjective. Les modes vestimentaires et les critères d'élégance évoluent rapidement, et les vêtements perdent leur valeur simplement parce qu'ils ne sont plus « à la mode ». Certains fabricants exploitent ce principe en lançant des opérations marketing et des campagnes publicitaires dont le but est de créer des modes et d'en discréditer d'autres. C'est le cas de General Motors dès les années 30 (exemple développé plus haut), usant de la publicité pour démoder les anciennes automobiles afin de pousser le consommateurs à en changer régulièrement. Les primes de rachat participent également de ce phénomène en incitant le consommateur à changer un produit qui fonctionne pourtant encore!

    Obsolescence souhaitée.

    La durée de vie d’un produit serait une qualité directement ou indirectement désirée par les consommateurs. Cette notion fréquemment mis en avant par les industriels voudrait que le consommateur désirerait un produit aillant certaines propriétés à bas prix (ce qui est difficilement contestable), et donc pour ce faire, certains des éléments dans la fabrication devront être négligés dans le but d’optimiser le rapport qualité-prix de ce produit.

    Le problème posé par cette assertion: est que cela implique que le consommateur soit informé de la durabilité de ce produit. Hors, c’est rarement le cas. Et lorsque c’est le cas, quel élément prouve que le produit, qui est présenté comme aillant une durée de vie plus courte, n’a pas été « saboté » pour en limiter sa durée de vie ? Deux produits présentés comme aillant une durée de vie différente pourraient avoir la même durée de vie si on enlève le défaut fonctionnel volontairement ajouté.

    Lorsqu’un consommateur se rend chez un revendeur de produit électroménager et que tous les congélateurs ont la même durée de garantie, comment savoir si l’un d’entre eux sera plus durable ? Pourquoi ici la durabilité n’est pas utilisée par les fabricants comme qualité de vente ?

    Lorsqu’une personne veut acheter un sèche-cheveux, quelle garantie a-t-elle que celui a 45€ durera plus longtemps que celui à 15€ ? Le prix est un indicateur tellement manipulé par les industriels qu’il n’est plus un indicateur.

    Quand l’obsolescence quitte la consommation pour devenir sociétale!

    Ce phénomène d’obsolescence ne touche pas que le produit mais aussi l'homme.

    Derrière "société de consommation", se cache évidement le produit (consommation), mais aussi l'homme (société). Le second est constamment mis en avant au détriment du premier. Seulement aujourd’hui il n'est plus seulement question d'une consommation délirante de produits manufacturés mais également d'une consumation frénétique de nos vies.

    Le temps de création d’une idée forte la rendrait obsolète car non compatible avec l’information du jour suivant.

    Qui a le temps de réfléchir sur un sujet ? Le rythme de production des sujets tue toute velléité de s’emparer d’une idée pour la développer. 

    On assiste à une accélération programmée du rythme de nos propres vies. Pourquoi faire les choses si rapidement alors que nous vivons de plus en plus longtemps?

    Nous sommes surchargé, débordé, submergé, emporté, noyé par cette frénésie de l'éphémère. Les stars sont élevées en un jour, maintenues quelques mois, puis jeter aux rebuts comme les produits qu'ils incarnes.

    Les membres mêmes de cette société sont rapidement obsolètes: Un inactif devient obsolète aux yeux d’un actif tout comme l’est un vieux aux yeux d’un jeune. Ne serais ce pas là une désuétude planifiée? 

    On glisse irrémédiablement vers une obsolescence intellectuelle. 

    Si tu ne fais pas partie de demain ou que tu fais partie d’hier, alors tu ne seras plus compatible avec les autres.

    J'ai déjà personnellement le sentiment de ne pas faire parti de demain... et vous?

    « Seul l'humour sauve les hommesHomotrooper! »
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  • Commentaires

    1
    Digit Profil de Digit
    Dimanche 13 Novembre 2011 à 20:26

    Bon, ben voilà, "obsolecence programmée" élu article du mois !!!

    Quel retour en fanfare !!!

    Etre radin n'est plus un défaut lié à la vieillesse ou à une étroitesse d'esprit mais devient définitivement un acte de résistance.

    Oui, on peut faire plaisir aux siens en leur offrant futilitées et autres biens de consommation mais on peut aussi le faire sans cela. Cela demande juste un peu plus d'effort et de don de soi.

     

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