Contrôle.

Oui, en ce moment je bosse. Et je cotoie à nouveau l'humanité dans ce qu'elle a de plus sympathique (les quelques collègues cools) et dans ce qu'elle a de plus détestable (la pyramide du pouvoir, les supérieurs, la soumission aux menaces muettes, etc...).

Je ne suis rien, je ne peux menacer personne et ne le veux certainement pas.

L'ordre établi me dégôute et me dégoûtera toujours. Je suis simplement coincé dans ma peau de mouton noir. Je me donne bonne conscience en me rebellant silencieusement contre un système que je trouve répugnant et parfois je prend plaisir à me faire peur soit en montant dans un wagon de grand huit de fête foraine soit en lisant des articles sur les liens d'IBM et les nazis ou en matant les vidéos époustouflantes d'Alex Jones :

Mais au fond je suis tellement loin d'être un Spartacus ou un Toussaint Louverture. Car leur exemple légendaire est certes flamboyant mais également si déprimant : la justice ne gagne jamais. L'hydre a mille têtes qui repoussent sans cesse.

Je ne vaux donc guère mieux que ceux que je critique. Et c'est tant mieux. Car ce sont bien ceux qui se sentent supérieurs aux autres qui finissent par se croire autorisés à nuire, même si c'est soi-disant dans l'intérêt de l'humanité.

1970 _ Black Sabbath _ Paranoïd

Issu du cerveau rebelle de quatre jeunes anglais fans de Led zeppelin, la musique du groupe est à l'instar de leurs signes zodiacaux (tous les quatre Sagittaires) puissante et galopante.

Pour sûr, la mode n'était pas la préoccupation majeure des musicos de l'époque (contrairement aux boys bands qui suivront) mais la qualité de la musique est inversement proportionelle à leur talent de stylistes.

Si dans le coeur de tous les chroniqueurs mondains et critiques musicaux, Led Zeppelin reste la référence absolue du hard Rock voir de la musique tout court, c'est pourtant Black sabbath qui sera l'ultime inspiration d'absolument tous les futurs groupes de ce genre musical sans cesse renaissant.

Blackmore's night _ Child In Time

Pour ceux qui ont écouté en long en large et en travers le titre culte de Deep Purple et composition majeure du ménestrel Richie Blackmore (guitariste star du groupe puis de Rainbow et Blackmore's Night entre autre), voici une version apte à vous ravir vos esgourdes de hobbits en herbe.

Au chant la superbe femme du vieux guitariste : Candice Night.

Pour les incultes (il y en a de plus en plus ^L^), la version "originale" :

1973 _ Deep Purple _ Stange kind Of Woman

Tube d'un des premiers super-groupes de l'histoire. De ceux qui disposaient d'un boeing perso pour se déplacer d'un bout à l'autre de la planète...

J'avais jamais remarqué mais le chanteur était carrément beau gosse. Câmé jusqu'aux ongles mais gossebô...