• Un peu monomaniaque ce soir j'enquille encore et toujours sur une nouvelle chanson de l'album "Solo".

    Qui maintenant pleure encore outremer
    Qui quelque part pleure encore - pourquoi
    Qui maintenant quelque part à l'envers
    Qui simplement sourit sans moi

    Je suis perdu en mer
    Navigant solitaire
    Poussé par des courants contraires
    Qui maintenant marche encore outremer
    Qui quelque part s'éloigne de moi

    Je suis perdu en mer
    Je suis perdu en mer
    Navigant solitaire
    Poussé par des courants contraires

    Qui sans raison quelque part solitaire
    Meurt maintenant - pour qui - pour quoi
    Qui maintenant quelque part à l'envers
    Meurt sans raison - j'entends sa voix

    Quand je suis seul dans la nuit d'outremer
    Qui maintenant s'ennuie de moi

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  • Je continu sur cet artiste et ce très bel album (Solo pour ceux qui ne suivent pas) avec la chanson "Erevan".

    Passé la frontière où la mémoire n'entend plus les voix
    Juste après la guerre - juste après la guerre
    La terre étrangère que je sens glisser entre mes doigts
    La boue, la poussière, le coeur éphémère qui survivra
    Juste après la guerre - juste après la guerre
    Derniers mercenaires et des vautours qui se battent en bas
    Tout est à refaire -
    Souviens-toi
    Juste après la guerre - juste après la guerre
    Tout est à refaire
    La nuit - la lumière
    Juste après la guerre - juste après la guerre
    Juste après la guerre - juste après la guerre
    Juste après la guerre

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  • Petite pause musicale après cette dure semaine de labeur avec Saïgon de Bernard Lavilliers. Cette chanson est issue de l'album Solo de 1991 que j'écoute en ce moment même et que je partage avec vous^^

    Saison des pluies sur Saigon
    Deux faux anglais - trois vieux colons
    Le ciel est lourd sur Ho Chi Minh City
    La Seine court sous les ponts de Paris

    Un bateau blanc - la jungle verte
    Voix chuchotées - bruits des insectes
    Palmiers géants noirs sous la lune d'ici
    Mais qu'est-ce que je fous à Ho Chi Minh City

    Qu'est-ce que fais - qu'est-ce que j'écris
    Le monde entier est mon abris
    Je perds ma vie à retrouver des hommes
    Ceux qu'on oublie - qu'on abandonne
    Ceux qu'on oublie - qu'on abandonne

    Celles qu'on oublie - qu'on abandonne
    Celles qu'on devine et qui ne donnent
    Qu'un goût amer déjà vécu ailleurs
    Qu'une maladie déjà connue, d'ailleurs

    Va dans la rue multicolore
    Vivre perdu - vivre dehors
    Et dans les yeux de la femme impossible
    Qu'est-ce que tu veux
    Le couteau ou la cible

    Qu'est-ce que tu veux
    Mais qu'est-ce que tu vis
    Qu'est-ce que tu fous à Ho Chi Minh City
    Je perds ma vie à retrouver des hommes
    Ceux qu'on oublie - qu'on abandonne

    Et dans vingt ans je ne serais plus personne
    Si toi aussi tu m'abandonnes

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  • "Aucun Express" est une  chanson de l'album "Fantaisie militaire" publié en 1998.

    Aucun express ne m'emmènera
    Vers la félicité
    Aucun tacot n'y accostera
    Aucun Concorde n'aura ton envergure
    Aucun navire n'y va
    Sinon toi

    Aucun trolley ne me tiendra
    Si haut perché
    Aucun vapeur ne me fera fondre
    Des escalators au chariot ailé
    J'ai tout essayé
    J'ai tout essayé

    (Refrain)
    J'ai longé ton corps
    Epousé ses méandres
    Je me suis emporté
    Transporté
    Par-delà les abysses
    Par-dessus les vergers
    Délaissant les grands axes
    J'ai pris la contre-allée
    Je me suis emporté
    Transporté

    Aucun landau ne me laissera
    Bouche bée
    Aucun Walhalla ne vaut le détour
    Aucun astronef ne s'y attarde
    Aucun navire n'y va
    Sinon toi

    (au Refrain)

    Aucun express ne m'emmènera
    Vers la félicité
    Aucun tacot n'y accostera
    Aucun Concorde n'aura ton envergure
    Aucun navire n'y va
    Aucun

    (au Refrain)

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  • "Tant de nuit" est un extrait du dernier et sublime album "Bleu pétrole" de sieur Alain Bashung.

    Mon ange je t'ai haï
    je t'ai laissé aimer d'autres que moi
    Un peu plus loin qu'ici
    Mon ange je t'ai trahi
    tant de nuits alité
    que mon coeur a cessé
    de me donner la vie
    si loin de moi...

    des armées insolites,
    et des ombres équivoques, 
    des fils dont on se moque, 
    et des femmes que l'on quitte
    des tristesses surannées
    des malheurs qu'on oublie
    des ongles un peu noircis

    mon ange je t'ai puni
    à tant me sacrifier
    icône idolâtrée
    immondices à la nuit
    mon ange je t'ai haï
    je t'ai laissé tuer 
    nos jeunesses ébauchées
    le reste de nos vies
    si loin de moi...

    mes armées insolites
    et des ombres équivoques
    des fils dont on se moque, 
    et des femmes que l'on quitte
    des tristesses surannées
    des malheurs qu'on oublie
    des ongles un peu noircis
    mon ange je t'ai Haï

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