• Ce 1er disque est MONSTRUEUX ! Ecoutez ce disque là et vous ne pourrez plus écouter du Van Halen sans y repenser fortement ... la guitare pyrotechnique d'Eddie en moins. Non sans blague mais le son de ce disque est MONSTRUEUX ! 10 ans d'avance sur tout le monde... 10 ans ! ! ! On est en 73 bordel, ré écoutez tout les lps de cette époque, ils ont tous un son rachitique et lui il arrive et ...baaaaaammmm  Prend ça dans ta gueule! 
    C'est LE son de Van Halen ... avec 5 ans d'avance. Fabuleux!

    En 1973, un inconnu pond un disque de Heavy-Rock gras, lourd, bestial et belliqueux qui va tout balayer sur son passage, et marquer à jamais l'univers des sidérurgistes du Rock velu.

    Je vous parle ici du premier LP de Montrose

    Le rock en fusion!

    Ronnie Montrose qui donne son nom au groupe (comme Van Halen tiens donc...) en a marre de jouer les mercenaires pour des vedettes qui le laisse dans l'ombre. Lui qui a une vision toute personnelle dans la façon dont doit sonner une guitare va fonder en 1973 son propre groupe sous son propre nom. Il va s'accompagner au chant d'un jeune blondinet californien, fougueux et extraverti qui végète depuis la fin de la décennie précédente et qui a vachement les crocs...le dénommé Sammy Hagar (tiens donc c'est pas le deuxième chanteur de ...). Accompagnés d'une section rythmique (Dennis Carmassi à la batterie et Bill Chruch à la basse) faisant référence à celle du grand Zep ils accouchent d'un manifeste du Heavy rock. C'est un véritable uppercut qu'ils nous assènent avec ce disque gorgé de testostérone, le véritable premier proto-big-rock Us. 

    Le rock en fusion!

    Après cet album, plus rien ne sera plus comme avant. Ce disque faisait figure de précurseur, annonçant cinq ans à l'avance la venue d'un Van-Halen! Alors que Deep-Purple, Led-Zep et consorts posèrent les jalons du Hard 70's, Montrose posa ceux des 80's. Notamment par une Les Paul très saturée, chargée de basses et de mediums, donnant l'impression de remplir, de déborder même de l'espace sonore (Van Halen devait certainement vouloir retrouver ce son, ou du moins s'en rapprocher, lorsqu'il trafiqua ses micros en 76 pour gonfler le son de sa guitare).

    Montrose est l'un des premiers groupes de heavy métal américain à avoir tenté de défier les formations anglaises telles que Led Zeppelin, Deep Purple ou Black Sabbath sur leur terrain. Son album originel, bien que jamais classé dans les meilleures ventes  (il s'est vendu sur la longueur) est l'un des premiers de l'histoire du hard US à avoir été certifié platine avec plus d'un million d'exemplaires vendus aux States. 

    Montrose assène d'entrée de disque trois bombes incendiaires enchaînées que l'on peut sans conteste érigées au rang de classique des classique. Ce qui n'est pas sans rappeler le départ tonitruant du premier Lp de ... Van Halen!

    PS: Ce Space Station te fait pas penser à une autre chanson mon petit Digit????

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    6 commentaires
  • Bon ben là on touche quand même le fond du fond. 

    Dans les mondes Marvel ou DC il existe pléthore de super héros ou de super vilains avec des pouvoirs se disputant la puissance et l'originalité.

    Dans notre monde il y a profusion de super tarés avec une débilités dépassant l'imagination. 

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    1 commentaire
  • Il en faut peut pour me faire rire mais on dira que je suis bon public et ce sujet m’intéresse au plus au pointyes

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  •  “Boulevard des Capucines” s’adresse à votre père, que vous n’avez pas connu.
    Etienne Daho. Je voulais montrer qui je suis aujourd’hui, un homme de 50 ans qui va bien malgré ses tourments. Pour écrire, je suis obligé de passer par des phases, de vivre sans penser à l’artiste. Quand j’ai obtenu une certaine reconnaissance, mon père est venu voir mon spectacle à l’Olympia. Je n’avais dû le voir qu’une fois... traverser ma chambre en courant. Il s’est adressé à l’entrée des artistes le dernier soir de concert. Ce devait être une soirée de fête. Mais on m’a averti de sa présence juste avant de monter sur scène. Ça m’a déstabilisé, je ne l’avais jamais revu... J’étais un jeune homme en vogue, un peu sûr de moi, je ne m’attendais pas du tout à cet événement . Du coup, je lui ai interdit l’accès de la loge, je n’avais pas envie d’être rattrapé par le passé. Le passé, on peut en parler quand il ne fait plus mal. Mais là, c’était trop douloureux. Je suis un homme ; la gent masculine a du mal à parler de choses très privées. 
    Que s’est-il passé ensuite ?
    Il est décédé en 1990. Du coup, je suis parti pour Londres. J’ai longtemps dit que c’était pour d’autres raisons, mais la vérité est là. Son départ m’a remué. J’ai tout arrêté. Sa mort a eu beaucoup plus d’impact sur moi que ce que j’imaginais. Mais il ne faut jamais fuir ce que l’on est. C’est mon histoire, je n’y changerai pas grand-chose. Cela paraît profond et intense, mais je ne vois pas cet épisode comme un moment douloureux, au contraire. Cela m’a permis de me construire. Si je suis aujourd’hui solide et droit dans mes bottes, c’est parce que j’ai appris très tôt à être le petit mâle de la famille. 
    Pourquoi en faire une chanson ?
    J’ai récemment mis la main sur un paquet de ses lettres que je n’avais jamais ouvertes. Quand je les ai lues, elles m’ont apaisé. Il demandait pardon. La chanson est venue de là. Mon père portait le même prénom que moi... Quand j’ai commencé, je m’appelais Etienne junior. Voir son nom au fronton de l’Olympia a dû être un moment surréaliste pour lui. 
    Regrettez-vous de ne pas l’avoir vu ?
    Bien sûr, mais je n’étais pas prêt. Je ne pouvais pas lui parler. J’ai fait comme j’ai pu avec les armes dont je disposais. 
    Pourquoi traiter ce sujet si tard ?
    J’aurais aimé le faire bien avant, mais ce n’était pas simple. J’ai écrit cette chanson pour moi, sans vouloir la mettre sur le disque. Mais tous mes proches m’ont poussé à l’inclure. C’est une chanson importante ; on ne l’écrit qu’une fois dans sa vie. 

     

     

    Boulevard des Capucines, ton nom qui tout là haut scintille est le même que le mien.
    C'est l'Olympia qui célèbre, ton étoile qui là haut s'élève et je vis ton succès de loin.
    Sur scène, tu es le centre, la foule aimante vacille, j'observe lorsque tu chantes, que brillent les yeux des filles.

    Je n'approcherai pas les loges, où l'on te couvre d'amitié et d'éloges, car la pudeur me le défend.
    De loin tu sembles fort et grave, plus que les garçons de ton âge, comme lorsque tu étais enfant.
    Rue Caumartin je te guette et l'appréhension me vide, tous ces regrets douloureux, me rongent comme l'acide
    Je te demande par cette lettre mon garçon, de m'accorder ton pardon.
    Tu sais quelle connerie ma jeunesse, mon silence, quelle erreur, quelle perte de temps, si je n'ai pas su te dire à temps, que je pensais à toi, tout le temps, mon guerrier, mon roi, mon petit prince.
    Epris de femmes et de vie légère, j'ai tant aimé, je suis sincère, l'étreinte de la liberté.
    Ni mari ni père et volage, courant d'air et de passage, sauras tu me regarder, mais tu ignores mes signes, toi mon cruel funambule, alors je crache ces lignes, fracassé et somnambule.
    Je te demande par cette lettre mon garçon, de m'accorder ton pardon, tu sais, quelle atrocité, cette guerre, mon départ, quelle erreur, quelle perte de temps, si je n'ai pas su te dire à temps, que tu m'as manqué tout le temps, mon guerrier, mon roi, mon petit prince, mon petit prince, pardon.


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