• Gotye (prononcé gautier) de son vrai nom Wouter De Backer, né en 1980 à Bruges, auteur-compositeur-interprête australo belge est La révélation de l'année. 

    Making mirrors

    Son album Making Mirrors bien que sorti mi 2011, est véritablement lancé avec la sortie de son second single "Somebody That I Used to Know" qui met littéralement le feu à la planète entière. Ce petit bijou interprété en duo avec la sublime chanteuse néo zélandaise Kimbra atteint la 1ère place dans 18 pays dont la France, le Royaume Uni, les Etats Unis, la Belgique, l'Australie, le Canada, l'Autriche, le Danemark, les Pays bas, la Finlande, l'Allemagne, la Suède, la Pologne, l'Italie, l'Irlande, l'Ecosse, l'Afrique du sud et en Israël. En plus de ce véritable tour de force Gotye réalise aussi l'exploit d'ëtre avec ce titre la 4ème meilleure vente digital  depuis la création de l'observatoire Nielsen Soundscan en 2003.

    Making mirrors

    Son registre vocal souvent comparé à celui de Sting ou de Peter Gabriel fait des merveilles dans des compositions pop lorgnant sans vergogne vers la soul, la world music et s'autorisant même quelques accents jazzy. 

    Un vrai bon album à écouter et à réécouter jusqu'à en maîtriser toutes les nuances.  

    Pas franchement l'album le plus accessible aux premières écoutes mais chacune d'elles nous révèle la beauté d'une chanson supplémentaire.

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  • Continuons notre petite rétrospective de l'année musicale 2012 avec le retour du roi. Non je ne vais pas faire ici la chronique du troisième volet de la trilogie de Peter Jackson bien que cela serait très à propos vu que nous sommes allés voir mon compère Digit et moi même le magnifique "The hobbit un voyage inattendu" qui n'en déplaise à une certaine critique et aux esprits grognons une véritable tuerie.

    Non ici je vous parlerez du nouvel album du nouveau roi de la pop! Oui le nom est lancé. Bambi avait lâché sa précieuse couronne bien avant sa regrettable disparition à cause d'albums très très loin de sa grandeur passé et de ses frasques personnelles toujours de plus en plus morbide. Rongé par ses multiples démons et par une perte flagrante d'inspiration (les deux choses étaient peut être finalement liées), M.J courrait derrière sa gloire passée sans jamais pouvoir la rattraper.

    Cette place vacante fut pour moi largement occupé par Robbie Williams qui au sortir de son Boys Band Take That aligna tubes sur tubes et albums aux ventes considérables. Robbie Williams est à l'heure actuelle le plus gros vendeur de disques pour un artiste masculin avec plus de 70 millions de disques vendus sous son propre nom et plus de 25 millions avec son ancien groupe excusez du peu.

    Sa carrière solo débuta en 1995 avec comme fidèle compositeur Guy Chambers qui concocta avec lui un tandem d'une incroyable efficacité avec pas moins de 20 top ten singles entre 1996 et 2003 dont 5 top 1 et 5 albums consécutifs numéro 1 des charts britanniques. Outre ces chiffres époustouflant, Robbie Williams c'est également un charisme hors norme, mélange de charme et de folie mais aussi des shows hors du commun pulvérisant de nombreux records d'affluences.

    Seule ombre au tableau: un public américain (USA seulement car l’Amérique du sud est totalement conquise) encore et toujours à conquérir.

    On avait annoncé sa fin après sa brouille avec son prolifique usine à tubes Guy Chambers. Seulement l'album suivant "Intensive Care" cassa encore plus la baraque que son prédécesseur "Escapology". 

    Suivit un album déroutant "Rudebox" expérimentant des sons nouveaux qui fit un flop monumental au regard des ventes colossales des précédents opus.

    A partir de là c'est une grosse traversée du désert qui dura plus de trois ans avec en prime une grosse dépression. 

    2009, résurrection en demi teinte avec un bon album "Reality killed the radio star" contenant trois excellent singles "Bodies" top 2, "You know me" top 6 single in uk et "Morning sun" en hommage à Mickael Jakson. produit par Trévor Horn ce huitième effort solo est sans conteste un très bon disque mais préfigure du Robbie Williams qu'il sera dans 10 ans et non pas de la king of pop qu'il est encore en droit de réclamer.

    Chose faite en 2012, avec l'album "Take the crown" qui reprend les choses là ou il les avaient laissées avec "Escapology" un disque résolument plus rock que ses prédécesseurs, tubesque en diable, idéalement produit pour "Reprendre sa couronne".

    Take the crown

     

    Son neuvième album est le véritable retour de Robbie avec un nouveau top one single avec l'imparable "Candy" et numéro 1 des ventes d'album in UK avec déjà plus de 1100000 copies vendues en l'espace de moins de deux mois dans son seul pays d'origine.

    Take the crown

    Son dernier single en date "Different" est sortie le 17 décembre.

    Take the crown

     

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  • Ayant échappé de peu à la fin du monde^^ nous pouvons à l'orée d'une année 2013 inespérée se retourner et jeter un dernier regard sur une année 2012 assez riche musicalement. 

    Le changement d'année est toujours propice aux bilans de toutes sortes et  l'occasion rêvée de se découvrir aux autres et de faire un bénéfique retour sur soi histoire de prouver s'il en était encore besoin la diversité, la complexité et la richesse de nos personnalités. 

    Platon disait que la voix était le reflet de nos âmes.

    Par extension, je me permets de dire ; sans vouloir aucunement me comparer à cet illustre philosophe grec (je n'ai de grecs ni les pieds ni les moeurs tout au plus que le portefeuille^^) ; que la musique dans sa diversité est le reflet des multiples contrastes de nos personnalités (elle en jette ma phrase).

    Je n'aurais pas l'outrecuidance de déclarer: Dis moi ce que tu écoute, je te dirais qui tu es ! Seulement, il m'a toujours semblé qu'en sachant ce qui fait vibrer, ce qui peut toucher, je me rapproche de la vrai personnalité, l'intime, celle que l'on ne dévoile qu'aux personnes les plus proches et encore... Cette vérité sans fards, sans artifices, celle que l'on cache par pudeur, celle qu'on chuchote, celle qu'on élude.

    Commençons notre rétrospective de l'année par le septième album "Out of The Game" du chanteur canado-américain Rufus Wainwright.   

    Out of the game

    On ne présente plus le dandy pop Rufus Wainwright... d'ailleurs tout à déjà été dit sur son compte: grandiloquent, pompier, broadwayien, flamboyant, opératique, rejeton virtuel d’un hypothétique couple Elton John / Freddie Mercury.

    Le septième album de Rufus Wainwright porte un titre suintant d'ironie pour un disque qui se veut résolument pop et qu'il a confié aux oreilles expertes de Mark Ronson, le réalisateur du fameux Back To Black d'Amy Winehouse ou travailla avec Lily Hallen, Robbie Williams ou encore Adèle. Celui là même qui déclara avant la sortie du dit album que c'était le meilleur qu'il ai jamais produit. Force est de constater que ce ne sont pas des paroles en l'air...

     

    Out of the game

    Le chanteur a récemment déclaré que c’était « l’album le plus pop qu’il ait jamais fait » et qu’il était influencé par de grands noms tels que Elton John, Freddie Mercury ou encore David Bowie. 

    Avec se nouvel opus, Rufus Wainwright  retrouve comme par miracle sa baraka mélodique et sa prestance mélodramatique, sa voix de diamant et, plus précieux que tout, sa langue bien pendue débordant d'orgueille : “Je n’écoute pas beaucoup de musique actuelle, pas par snobisme mais parce que je n’ai pas une grande curiosité pour ce que font les autres. Je sais juste que les artistes que j’aime, à l’image de Bowie, Freddie Mercury, Björk ou Lhasa, ont su s’aventurer hors des sentiers balisés de la pop tout en étant capables d’y revenir avec aisance. Je me prétends l’un des leurs, je ne souffre ni de modestie ni de prétention, je pense seulement avoir fait de grands disques, d’autres un peu moins, mais dans l’ensemble je n’ai à rougir de rien.”

    Out of the game

    La nouvelle métamorphose du chanteur canadien : pop, dansant et romantique comme sur un vinyle des années 1970 et une voix qui possède ici la beauté nostalgique, la grâce et le grain rock de Jeff Buckley.

    Ce nouveau disque fait référence à Bowie (le piano d'Out Of The Game), Queen (la pop-rock classique Rashida et son clin d'oeil vocal à Prince), Elton John (les cordes et le piano de Jericho) et aux Beatles (la baroqueWelcome To The Ball) mais reste un album unique qui n'aurait pu être écrit, conçu et joué que par Rufus Wainwright. Pour ma part la plus belle fulguranceest à mettre au profit de la sublissime Sometimes You Need avec sa formidable et poignante montée orchestrale.

    Il ne me reste plus qu'a vous souhaiter une bonne écoute^^

     

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    7 commentaires
  • Comme convenu la vidéo de la chanson manquante de l'album Ocean Machine de Devin Townsend.

     

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    1 commentaire
  • Voici la première partie d'un doc sur Queen sous-titré français par un aimable internaute que je remercie içi bien bas.

    J'avais envie de vous faire partager ce travail de longue haleine qui enlève une belle épine du pied des feignasses comme moi.

    Quel groupe ces Queen.

    Quelle époque, c'était autre chose que Coldplay quand même. Et puis quand Freddy jouait à son altesse, il avait le mérite de le faire avec humour et détachement. Ce n'est plus le cas aujourd'hui de ces starlettes qui se prennent tellement au sérieux.

    Zut, c'est le soir de Noël et je ronchonne ^L^

    Quel vieux con je fais :)))

    Bon, allez, je retourne en famille et vous dis à très bientôt.

    Belles fêtes à tous !!!!

     

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