• Avant que l’hégémonie du cd ne relègue les 33 tours au rang d'antiquités, les faces B permettaient l'acquisition des 45 tours (en version 7" ou 12") presque aussi essentielle que celle des albums, parce qu'elles comportaient quasi systématiquement une chanson ou un instrumental non présent dans le Lp ( a lire Long Player pour les non initiés^^).

    Prince est l'un des artistes dont certaines faces B sont devenues des morceaux cultes voire d'authentiques classiques qui seront d'ailleurs souvent largement repris par d'autres artistes. Ces B sides ont ainsi contribué à forger sa réputation d'artiste hyper-prolifique (sont coffre fort comprendrait parait 'il plusieurs milliers de chansons inédites).

    Ces fameuses B sides bien cachées derrière un single souvent "tapageur" permettaient; à l'artiste encore dénommé Prince à l'époque; d'expérimenter des sons et des styles nouveaux sans avoir peur d'être incompris par des fans ou des critiques toujours plus exigeants. En effet, il n'y a avait rien perdre à prendre des risques au verso des fameuses faces A: si elles étaient ratées ça ne portait pas à conséquence car il faut bien l'avouer que tout le monde s'en moquait éperdument alors que si elles étaient réussies voir exceptionnelles (dans le cas de Prince) elles entraient dans une autre dimension. La seule connaissance de ses chansons différenciait le fan de base du fan hard core éclairé.

    Avec la fin du vinyl, les faces B sont devenues des remixs dans les cds singles .Pour prince, ses chansons souvent "à part", décalées et quelques fois sublimes furent directement inclues dans les albums ce qui eut pour effet de rendre ses disques moins lisibles voir moins cohérents.

    Affaire à suivre...

    Last night I spent another lonely Christmas
    Darling, darling, U should've been there
    Cuz all the ones I dream about
    U are the one that makes my love shout
    U see, U are the only one I care 4 

    Remember the time we swam naked in your father's pool
    Boy, he was upset that night
    But boy, was that ever cool
    Remember that night we played pokeno 4 money
    And U robbed me blind
    Remember how U used 2 scream so loud cuz U...
    U hated that number 9
    Hey, I saw your sister skatin' on the lake this afternoon
    Good heaven, how she's grown
    She swoons the boy skaters cuz she's so tall
    But of all your father's children
    All your father's children, baby
    U know U are the finest of them all
    U are brighter than the northern star and I... 

    Last night I spent another lonely Christmas
    Darling, darling, U, U should've been there
    Cuz U see, of all the ones I dream about
    U are the one that makes my love shout
    U see, U are the only one I care 4, listen

    Do U still like banana daiquiris
    boy we used 2 get so touched
    U use 2 get so horny
    U'd make me leave the lights on
    I'd pay money just 2 C 
    your happy dancin silouette upon the pier
    Sometimes I think I hear U smilin
    Sometimes I think your here
    I find myself holding every pillow
    N the bed U and I used 2 share
    Last night I spent another lonely Christmas
    Darling U shouldn't B
    U shouldn't B there, cuz U C

    Last night I spent another lonely Christmas
    Darling, darling, U, U should've been there
    Cuz U see, of all the ones I dream about
    U are the one that makes my love shout
    U see, U are the only one I care 4, yeah

    My mama used 2 say always trust your lover
    But now I guess that only applies 2 her
    Cuz baby, U promised me
    Baby, U promised me U'd never leave
    Then U died on the 25th day of December 

    Oh baby, last night, oh, I spent another lonely, lonely Christmas
    Darling, baby, U, U should've been there
    Cuz all the ones I dream about
    U are the one that makes my love shout
    U see, U are the only one I care 4, yeah 

    Your father said it was pneumonia
    Your mother said it was stress
    But the doctor said U were dead and I...
    I say it's senseless
    Every Christmas night 4 7 years now
    I drink banana daiquiris till I'm blind
    As long as I can hear U smiling, baby
    U won't hear my tears
    Another lonely Christmas is mine, yeah, mine, yeah
    Another lonely Christmas is mine 

    Last night, yeah, I spent another lonely, lonely Christmas
    Darling, darling, U should've been there, yeah
    Cuz all the ones I dream about
    U are the one that make my love shout
    U see, U are the only one I care 4 

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Dieu sait si je n'aime pas jouer les pleureuses avec la foule quand une star oubliée casse sa pipe mais là on parle d'Elisabeth Taylor. La marilyn brune tout de même.

    Enfant star dès les années 40, elle sera restée pour toujours la femme-enfant par excellence, dominée par ses émotions, ses caprices.

    Mais comme à un adorable bambin, on lui pardonnait tout au premier sourire.

    La belle anglaise emporte avec elle beaucoup de secrets dans la tombe ainsi qu'une certaine idée d'Hollywood.

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • C'était un jour à la maison
    Je voulais faire une chanson
    D'amour peut-être
    À côté de la fenêtre
    Quelqu'un que j'aime et qui m'aimait
    Lisait un livre de Giono
    Et moi penché sur mon piano
    Comm' sur un établi magique
    J'essayais d'ajuster les mots
    À ma musique...

    Le matin même, à la Santé
    Un homme... un homme avait été
    Exécuté...
    Et nous étions si tranquilles
    Là, au cœur battant de la ville
    C'était un' fin d'après-midi
    À l'heure où les ombres fidèles
    Sortant peu à peu de chez elles
    Composent doucement la nuit
    Comm' aujourd'hui...

    Ils sont venus à pas de loup
    Ils lui ont dit d'un ton doux
    C'est le jour... C'est l'heure
    Ils les a regardés sans couleur
    Il était à móitié nu
    Voulez-vous écrire une lettre
    Il a dit oui... il n'a pas pu
    Il a pris une cigarette...

    Sur mon travail tombait le soir
    Mais les mots restaient dans le noir
    Qu'on me pardonne
    Mais on ne peut certains jours
    Écrire des chansons d'amour
    Alors j'ai fermé mon piano
    Parol's et musiqu' de personne
    Et j'ai pensé à ce salaud
    Au sang lavé sur le pavé
    Par ses bourreaux
    Je ne suis président de rien
    Moi je ne suis qu'un musicien
    Je le sais bien...
    Et je ne prends pas de pose
    Pour dir' seulement cette chose
    Messieurs les assassins commencent
    Oui, mais la Société recommence
    Le sang d'un condamné à mort
    C'est du sang d'homme, c'en est encore
    C'en est encore...

    Chacun son tour, ça n'est pas drôle
    On lui donn' deux trois paroles
    Et un peu... d'alcool...
    On lui parle, on l'attache, on le cache
    Dans la cour un grand dais noir
    Protège sa mort des regards
    Et puis ensuite... ça va très vite
    Le temps que l'on vous décapite

    Si je demande qu'on me permette
    À la place d'une chanson
    D'amour peut-être
    De vous chanter un silence
    C'est que ce souvenir me hante
    Lorsque le couteau est tombé
    Le crime a changé de côté
    Ci-gît ce soir dans ma mémoire
    Un assassin assassiné
    Assassiné...

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  •  Il fut une époque ou Michel Sardou savait créer la polémique...

    Dans les villes de grande solitude
    Moi le passant bien protégé
    Par deux mille ans de servitude
    Et quelques clous sur la chaussée

    Dans les villes de grande solitude
    De nouvel-an en nouveaux nés
    Quand j'ai bu plus que d'habitude
    Me vient la faim d'un carnassier

    L'envie d'éclater une banque
    De me crucifier le caissier
    D'emporter tout l'or qui me manque
    Et de disparaître en fumée

    Mais dans les villes de grande solitude
    Tous les héros se sont pollués
    Aux cheminées du crépuscule
    Et leurs torrents se sont calmés

    Alors je fonce comme une bête
    Sur le premier sens interdit
    Aucun feu rouge ne m'arrête
    Je me sens bien dans ma folie

    J'ai envie de violer des femmes
    De les forcer à m'admirer
    Envie de boire toutes leurs larmes
    Et de disparaître en fumée

    Mais dans les villes de grande solitude
    Quand l'alcool s'est évaporé
    Je replonge dans la multitude
    Qui défile au pas cadencé

    J'ai peur d'avoir brisé des vitres
    D'avoir réveillé les voisins
    Mais je suis rassuré très vite
    C'est vrai que je ne casse rien

    J'accuse les hommes, un par un et en groupe.
    J'accuse les hommes de cracher dans leur soupe,
    D'assassiner la poule aux oeufs d'argent,
    De ne prévoir que le bout de leur temps.
    J'accuse les hommes de salir les torrents,
    D'empoisonner le sable des enfants,
    De névroser l'âme des pauvres gens,
    De nécroser le fond des océans.

    J'accuse les hommes de violer les étoiles
    Pour faire bander le Cap Canaveral,
    De se repaître de sexe et de sang
    Pour oublier qu'ils sont des impuissants.
    De rassembler les génies du néant,
    De pétroler l'aile des goélands,
    D'atomiser le peu d'air qu'ils respirent,
    De s'enfumer pour moins se voir mourir.

    (J'accuse !)

    J'accuse les hommes de crimes sans pardon
    Au nom d'un homme ou d'une religion.
    J'accuse les hommes de se croire sans limites
    J'accuse les hommes d'être des hypocrites,
    Qui jouent les durs pour enfoncer du beurre
    Et s'agenouillent aussitôt qu'ils ont peur.
    J'accuse les hommes de se croire des surhommes
    Alors qu'ils sont bêtes à croquer la pomme.

    J'accuse les hommes. Je veux qu'on les condamne
    Au maximum, qu'on arrache leur âme
    Et qu'on la jette aux rats et aux cochons
    Pour voir comment eux ils s'en serviront.
    J'accuse les hommes, en un mot comme en cent,
    J'accuse les hommes d'être bêtes et méchants,
    Bêtes à marcher au pas des régiments,
    De n'être pas des hommes tout simplement.

    Tu as volé mon enfant,
    Versé le sang de mon sang.
    Aucun Dieu ne m'apaisera.
    J'aurai ta peau. Tu périras.
    Tu m'as retiré du coeur
    Et la pitié et la peur.
    Tu n'as plus besoin d'avocat.
    J'aurai ta peau. Tu périras.

    Tu as tué l'enfant d'un amour.
    Je veux ta mort.
    Je suis pour.

    Les bons jurés qui s'accommodent
    Des règles prévues par le code
    Ne pourront jamais t'écouter,
    Pas même un christ à tes côtés.
    Les philosophes, les imbéciles,
    Parc'que ton père était débile,
    Te pardonneront mais pas moi.
    J'aurai ta tête en haut d'un mât.

    Tu as tué l'enfant d'un amour.
    Je veux ta mort.
    Je suis pour.

    Tu as volé mon enfant,
    Versé le sang de mon sang.
    Aucun Dieu ne m'apaisera.
    J'aurai ta peau. Tu périras.
    C'est trop facile et trop beau.
    Il est sous terre. Tu es au chaud.
    Tu peux prier qui tu voudras.
    J'aurai ta peau. Tu périras.

    Tu as tué l'enfant d'un amour.
    J'aurai ta mort.
    Je suis pour.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • La famille rêvée.

    La première sit com que j'ai vraiment adoré. Comment faire autrement quand on a l' âge du protagoniste principal?

    La famille Seaver  représentais pour nous la famille idéale, faite de parents à l’écoute de leurs enfants et emprunts d'une grande humanité et surtout de tolérance car il fallait en avoir avec un fils comme Mike.

    Le papa Jason, psychiatre (Alan Thicke) installe son cabinet à son domicile pour que sa femme Maggie, journaliste (Johana Kerns) puisse reprendre son travail a la television locale.

    Jason s'occupe donc de ses 4 enfants:Mike l'aîné (Kirk Cameron) cancre notoire prêt à faire les quatre cent coups avec son ami Boner, sa soeur Carol (Tracey Gold)  tout à fait son contraire douée à l'école et responsable, ce qui engendrera de nombreuses situations conflictuelles dans la série. Ben le petit frère (Jeremy Miller) prend l'exemple de son grand frère Mike qui est son idôle et Chrissy la petite dernière présente dans les deux dernières saisons.

    Tour à tour drôle et émouvantes, Quoi de neuf docteur? nous offrais une sit-com familiale pleine de rires et d'émotions à l'image de ce que devrait être la vie de chaque enfant.

    Avec un générique qui fait encore vibrer ma vieille carcasse de trentenaire^^

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire