• Un artiste irlandais au chômage a construit une maison avec des restes de billets représentant une valeur de 1,4 milliard d'euros. Il a pour cela emprunté des briques de confettis de billets à la Monnaie irlandaise. Frank Buckley a dédié son oeuvre à la folie dévastatrice et à la bulle immobilière que la monnaie unique européenne a selon lui provoquées en Irlande.

    Une maison moche comme la vie que l'on nous promet.

    Une maison moche comme la vie que l'on nous promet.

    Une maison moche comme la vie que l'on nous promet.

    Une maison moche comme la vie que l'on nous promet.

    Une maison moche comme la vie que l'on nous promet.

    Une maison moche comme la vie que l'on nous promet.

    Une maison moche comme la vie que l'on nous promet.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Explication du titre de ce post : Copié-collé car vous trouverez ci-dessous la reproduction d'un article du journal français "Libération". Copié-collé également car, ne vous leurrez pas, la situation qui frappe les pays du sud ne fait que remonter, par cappilarité économique, vers nous, gentils français.

    Je me suis permis de passer en rouge les instants forts de ce papier plus effrayant que n'importe quel épisode de "Vendredi 13".

    Gardez en mémoire que ce sont les mêmes investisseurs responsables de ces crises à rallonge qui financent vos programmes de divertissement...ou de diversion pourrait-on dire :

     

    Tous les jours, la même scène : à midi, une foule silencieuse se presse devant les grilles de la mairie d’Athènes, à deux pas de la place Omonia. Combien sont-ils ? Une centaine ? Bien plus encore ? «Le soir, ils sont deux à trois fois plus nombreux», soupire Xanthi, une jeune femme rousse, chargée par la mairie «de gérer la foule». L’ambiance est tendue quand les grilles s’ouvrent enfin, et qu’une longue cohorte se forme jusqu’au stand où l’on distribue un Coca-Cola light et une sorte de purée de patates dans une gamelle en plastique.

    Certains tentent de doubler, d’autres de repasser une seconde fois. Il y a des cris, des disputes, tout doit aller très vite : la distribution ne dure qu’une demi-heure. Et tant pis pour les retardataires ! Gestes fébriles, regards fuyants, ils s’accrochent à leur repas qu’ils avalent rapidement assis dans la cour. Au milieu des quelques marginaux et des vieillards aux vêtements usés, on remarque tout de suite cette nouvelle catégorie de citadins jusqu’à présent peu habitués à quémander sa nourriture. La plupart d’entre eux refusent de parler aux journalistes, détournent la tête dès qu’on les aborde. «Ils ont honte», confie Sotiris, 55 ans, qui s’est retrouvé au chômage après avoir travaillé vingt ans dans une compagnie de sécurité. «Mais en Grèce, les allocations chômage ne durent qu’un an», rappelle-t-il. Tirant nerveusement sur sa cigarette, il évoque sa femme, malade du cancer et alitée, ses deux fils, aussi au chômage, qui vivent sous le même toit. «Que va-t-on devenir ?Je n’ai plus d’argent et je ne peux même plus payer les traites pour mon appartement ! Bientôt, ils viendront le saisir», s’affole-t-il. Juste avant de partir, il demande un euro, murmurant : «Juste pour un café. J’en ai oublié le goût.»

    Années fastes. En Grèce, on les appelle les «néopauvres», ou encore les «SDF avec iPhone» : des salariés virés d’une des nombreuses PME qui ont fait faillite, des fonctionnaires licenciés à la suite des mesures d’austérité prises depuis deux ans. Tous se sont retrouvés au chômage, alors que les crédits à la consommation les avaient poussés à se surendetter pendant les années fastes. Qui ne sont pas si loin : entre 2000 et 2007, la Grèce affichait encore un taux de croissance prometteur de 4,2%. Puis la crise bancaire de 2008 et l’annonce coup de tonnerre d’un déficit budgétaire record de 12,7% du PIB fin 2009 ont fait s’effondrer, comme un château de cartes, une économie aux bases trop fragiles pour résister au jeu spéculatif des marchés.

    Premier pays «dégradé» d’Europe, la Grèce est aujourd’hui le plus mal noté par les agences financières. Travail au noir, fraude fiscale, administration inefficace : les maux sont connus et une grande partie de la population accepte la nécessité des réformes structurelles exigées par «Merkozy», comme on appelle ici le tandem Angela Merkel-Nicolas Sarkozy, qui domine les négociations à Bruxelles. Mais les plans d’austérité imposés au pays depuis le printemps 2010 passent mal. Ils frappent en priorité les salariés et les retraités, qui ont vu leurs revenus diminuer, voire disparaître quand ils ont été licenciés, et leurs impôts, prélevés à la source, augmenter de façon exponentielle. Résultat ? En deux ans, le nombre de sans-domicile-fixe a augmenté de 25% et la faim est devenue une préoccupation quotidienne pour certains.

    «J’ai commencé à m’inquiéter lorsqu’en consultation j’ai vu un, puis deux, puis dix enfants qui venaient se faire soigner le ventre vide, sans avoir pris aucun repas la veille», raconte Nikita Kanakis, président de la branche grecque de Médecins du monde. Il y a une dizaine d’années, l’ONG française avait ouvert une antenne en Grèce pour répondre à l’afflux aussi soudain que massif d’immigrés clandestins sans ressources. «Depuis un an, ce sont les Grecs qui viennent nous voir. Des gens de la classe moyenne qui, en perdant leurs droits sociaux, n’ont plus droit à l’hôpital public. Et depuis six mois, nous distribuons aussi de la nourriture comme dans les pays du tiers-monde, constate le docteur Kanakis, qui s’interroge. Le problème de la dette est réel mais jusqu’où peuvent aller les exigences de Bruxelles, quand des enfants qui ne vivent qu’à trois heures d’avion de Paris ou Berlin ne peuvent plus de soigner ou se nourrir ?»

    Diktats. Jeudi, une scène insolite s’est déroulée au cœur d’Athènes, sur la place Syntagma, juste en face du Parlement : des agriculteurs venus de Thèbes, à 83 km de la capitale, distribuent  50 tonnes de patates et d’oignons gratuitement. Annoncée à a télévision, la distribution tourne vite à l’émeute. Tout le monde se précipite sur les étals. A nouveau des disputes, des cris. «On n’avait pas vu ça depuis l’Occupation», peste Andreas qui observe le spectacle à distance. L’occupation allemande (Note de Digit : aujourd'hui ce sont les demandes économiques allemandes qui produisent ces effets là, bizarre vous avez dit bizarre...) pendant la Seconde Guerre mondiale avait provoqué une terrible famine qui reste dans toutes les mémoires.

    Mais si le mot revient si souvent pour décrire le retour de la faim qui frappe les classes moyennes, c’est aussi en référence aux diktats de Bruxelles, et plus encore de Berlin. «Tous les trois mois, on nous menace de faillite immédiate et on nous ordonne d’étrangler encore plus les plus pauvres. L’argent qu’on nous promet ? Ce sont des prêts qui ne servent qu’à rembourser nos créanciers !» s’exclame Andreas.

    Employé dans une entreprise maritime, il rit en évoquant l’éventualité de supprimer les treizième et quatorzième mois des salariés du privé. Comme beaucoup d’employeurs, le sien ne lui verse aucun salaire depuis des mois. «Les patrons invoquent la crise pour éviter de payer leurs employés», se plaint-il. Puis, se tournant vers l’ancien Palais royal qui abrite le Parlement, il ajoute : «Ici, il y a 300 crétins qui suivent un gouvernement non élu par le peuple. Est-ce qu’ils ont diminué leur train de vie ? Les fonctionnaires de l’Assemblée touchent toujours seize mois de salaires et personne à Bruxelles ne s’en préoccupe.»

    «Laboratoire». Loin d’avoir, comme en Italie, provoqué un sursaut national face à la crise, Loukas Papademos, le Premier ministre «technocrate» nommé en novembre, brille surtout par son silence. Alors que le pays négocie à nouveau sa survie en promettant de nouvelles mesures de rigueur, la seule interview qu’il a accordée était destinée au… New York Times. Andreas en est persuadé : «Nous vivons sous une dictature économique. Et la Grèce est le laboratoire où l’on teste la résistance des peuples. Après nous, ce sera le tour des autres pays d’Europe. Il n’y aura plus de classe moyenne.»

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    1 commentaire
  • Je sais, en ce moment, il ne faut pas compter sur moi pour nous délivrer notre dose de news funs ou de posts nostalgiques. Deux conjonctures me rendent un peu plus amer que de coutume : les élections bidons qui se rapprochent et qui monopolisent les antennes télé, et un chomâge de longue durée (très longue la durée) qui menace grandement l'avenir de ma famille...

    Du coup, j'ai eu envie de taper sur une chaîne dont je ne regarde plus les programmes depuis des années car même si j'apprécie de temps en temps de me faire vider le cerveau devant la petite lucarne, j'ai aussi mes limites.

    Je vous laisse d'abord regarder un module vidéo monté par le talentueux "Capitaine Anderson". Sa chaîne You Tube étant une mine d'infos concrètes pour laquelle il n'y a que très peu de travail d'épuration. Il ne revendique aucune philosophie catho intégriste, ni extrèmiste de droite ou de gauche.

    Ce garçon de bon aloi (à première vue) est juste un citoyen éclairé qui a décidé d'ajouter sa petite pierre à l'édifice. En gros je le comparerai au troisième petit cochon qui construit une maison en brique et non pas en paille ni en bois (même si c'est à la mode chez les écolos). Car chacun sait qu'un homme averti en vaut deux.

    Alors, oui, on sait tous que ce monde est absolument pourri et qu'il ne faut surtout pas se focaliser uniquement sur le mauvais ou ce que l'on ne contrôle pas, mais ce n'est pas une raison valable pour ne pas le cartographier de manière précise. Quand un chemin est semé d'embûches et que des éclaireurs ont ouvert la voie, le mieux est encore d'écouter ce qu'ils ont à dire, les éclaireurs...

     

    Petit rappel historique, les Rockfeller (Chase Manhattan bank) sont des hommes d'affaires sans scrupule qui ont joué un grand rôle,entre autre ignominie, dans la guerre du pétrôle menée depuis maintenant des siècles.

    Les Rotschild ne sont guère mieux car ils font partie de ceux qui mènent un travail de sape pour l'élaboration d'un gouvernement unique dévoué à la cause du grand capitalisme inhumain.

    Quand au fondateur de la "JP Morgan" (une des banques les plus actives avec la "Goldman & Sachs" dans le montage de la crise financière actuelle), il s'agit d'un pervers notoire connu pour sa dureté envers les peuples. Ce monsieur étant à l'origine de la main-mise sur l'énergie électrique dont Tesla (le célèbre scientifique d'origine serbe à l'origine entre autre du courant alternatif entre 1000 autres brevets révolutionnaires) dont Tesla donc avait projeté de rendre libre et gratuit d'accès.

    JP Morgan ne vit pas du même oeil la philantropie de notre cher homme de science et fit en sorte de le rendre personna non grata auprès de tous les investisseurs et de le ruiner purement et simplement. Edison et d'autres scientifiques furent crédités de ses découvertes et on fit en sorte d'empêcher tout progrès conséquent pour l'humanité. Je sais, la tournure de ma dernière phrase est un peu ronflante mais c'est pourtant de sujets aussi vastes dont il s'agit bien.

    Donc, en conclusion, que tant de personnages et/ou de groupes d'intérêts aussi suspects soient les garants de votre information et de votre temps libre ne lasse pas de m'inquiéter.

    Tout comme je trouve également étrange leur volonté de vouloir à ce point peser, main dans la main, dans l'évolution des mentalités par le biais d'influences médiatiques aussi puissantes.

    Mais bon, je deviens certes légèrement paranoïaque en vieillissant, et un poil ironique aussi...

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    2 commentaires
  • C'est beau comme sentence mais, de plus en plus, une autre prend le pas. Nous pourrions dire que "ce qui ne vous tue pas tout de suite vous tuera de toute façon, à petits feux" !!!

    Certains se souviennent de Mallaury Nataf pour ses "frasques" télévisuelles à base d'absence de petites culottes. Plus tard, certaines interventions télévisés ont, par le biais du montage, fait croire à la folie douce. Alors pas de culotte certes mais un vrai cerveau et un coeur de mère, pour contrebalancer.

    Donc, avec cette vidéo, suite de mon militantisme anti-vote aux présidentielles.

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Non, pas de clip de Niagara aujourd'hui mais un petit extrait de doc montrant les ravages des combats sur quelques "survivants"...

    J'aimerais tant que tous les va-t'en-guerre racistes et autres monstres d'égocentrismes croisés de plus en plus souvent sur le net comprennent que se battre n'a rien de glorieux.

    Que ce soit en bas de chez soi contre n'importe quel bouc émissaire ou pour la grandeur d'une nation au sein d'un escadron de la mort...

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique