"Seul dans Berlin" de Hans Fallada - 1947

Faisons un petit résumé de l'historique de ce bouquin.

L'auteur est un allemand habitant Berlin auquel on remit, juste après guerre, le dossier de deux résistants exécutés en 43 (trop tard, spoiler...).

Cette histoire lui inspira immédiatement un roman qui parut très vite, en 1947 pour être précis, dans la zone occupée soviétique. Puis en 1948 en U.R.S.S.

Et seulement 20 ans plus tard chez nous. En effet, qui s'intéresserait a des résistants allemands ? Les seuls vrais résistants n'étaient-ils pas français, monsieur ?

He ben, on dirait bien que Nein !

Bon, consolons nous en apprenant que les anglo-saxons attendront 2009 pour s'intéresser à ce genre d'histoire (Ah oui, quand même).

L'oeuvre a été portée déjà 5 fois à l'écran. Une version récente (2016) réalisée par Vincent Pérez voit Emma Thompson (excusez du peu) interpréter Anna Quangel.

Mais tout ça, je vous conseille de vous y pencher APRES la lecture de ce livre.

Car rien ne peut remplacer la précision des sentiments, l'imprégnation profonde que procure un roman !

Et ce roman est bouleversant. Par sa simplicité d'abord. Pas de style ampoulé. Un verbe qui va droit à l'essentiel.

Par son humanité aussi. Pas de héros plus grand que nature içi. Juste des gens comme nous ou nos voisins avec cette médiocrité et ces ratés de la vie qui font notre particularité.

N'hésitez pas, pour les lecteurs attachés au physique, le bouquin est dipo en poche et en occaz'.

Pour ceux qui sont passés comme moi à la liseuse, vous trouverez le fichier un peu partout (en payant ou en gratuit).

Fut un temps où lire des comics Marvel était pratiquement considéré comme une preuve de retard mental ou au mieux d'immaturité patente.

Personnellement, jai toujours vu ça comme un simple divertissement pas plus ni moins abêtissant que le football ou tout autre loisir d'ailleurs.

Quoique, si. Le foot c'est quand même bien de la merdasse en dehors des coupes du monde, voir d'europe.

Bref, aujourd'hui mon plaisir coupable d'hier est devenu la vache à lait d'une industrie en mal de renouvellement qu'est le cinéma américain.

Mais entretemps, toute culpabilité s'est envolée aux yeux du public mainstream et suivre les aventures de super-héros enfin débarrassés de leur slip sur leurs collants n'est plus une affaire de garçonnets venant juste de lâcher leur biberon.

Toute la famille se colle devant l'écran géant chez UGC ou à la maison et admire un catalogue d'images toutes plus épiques les une que les autres mais évidemment, Disney oblige, sans grand suspense.

Bon, honnêtement, surnagent de bons petits métrages un peu moins tièdes comme la saga des Iron-Man, le premier Gardiens de la Galaxie et le très correct Black Panther qui ravissent le public mondial.

Là où les Star Wars divisent plus que jamais et sentent le cramé à plein nez.

N'est pas Georges Lucas qui veut.

Je ne parle pas du dernier Logan qui m'a passablement autant ému que fatigué...

Enfin, bon, vivement les prochains !!!

Le leader de The Verve Richard Ashcroft revient en solo en 2016 avec un bien bel album qui passera inaperçu. Les médias préfèrent toujours promouvoir les bouffonneries des frères Gallagher plutôt qu'un artiste qui s'est fait assez discret depuis la séparation de son groupe. 

Il nous revient ici tout en finesse, avec toujours ce savoir faire mélodique à toute épreuve. 

Ce disque j'en suis tombé raide dingue à la première écoute. Le son, les mélodies, la voix tout ici m'a rendu accro. Un disque qui vous tombe dessus par hasard sans le chercher et sans comprendre la magie qui vous enveloppe instantanément est assez rare. Je me souviens d'un disque qui m'avait fait la même chose il y a très longtemps c'était le You are the Quarry de Morrissey il y a presque 15 ans maintenant. De la même manière le disque m'était tombé dessus sans crier gare et j'avais totalement succombé. j'avais fait toute la disco par la suite sans toutefois retomber sur cet état de grâce instantané. Ici c'est la même chose avec Richard...une furieuse envie de me faire tous ses solos^^

Allez en route pour quelques singles^^

 Et une dernière pour le plaisir car c'est ma préférée^^

Je ne peux résister à vous passer un extrait de Mousquetaire #1 de toute beauté. 

En sus une version live.

Un nouvel album de Romain avec ou sans son groupe est toujours pour moi un événement majeur. Au sortir de son troisième album: Mousquetaire # 2 (un disque qui fait suite au bien nommé Mousquetaire # 1)  Romain laisse comme toujours transpirer toute son humanité dans des textes vrais, militants et jamais anodins. J'ai un amour immodéré pour cet artiste qui vit et respire musique et ne fait jamais de concession dans son art pour vendre des palettes ou passer à la télé. Impossible à museler, il dit ce qu'il pense ouvertement et trace sa route pas toujours facilement dans le music businnes d'aujourd'hui. 

Romain est un artiste qui ne se laisse enfermer dans aucuns genres et ses disques solos sont inclassables tant il aime brouiller les pistes, passer d'un genre à un autre, d'une folie à une autre. Mousquetaire #1 et #2 ne devaient n'en former qu'un mais les impératifs pécuniers d'une maison de disque en a décidé autrement. Les deux disques peuvent s'écouter séparément en raison de sensibilités légèrement différentes (Mousquetaire #1 étant plus doux) mais peuvent également s'écouter d'un tout comme le double album qu'il devait être à l'origine. 

Ici je vous propose deux titres radicalement différents: