• 2012 _ Sur la Piste Du Marsupilami

    Un film réalisé par Alain Chabat.

    Houba houba ! Hop !!!


    Quand on est trentenaire, on a de la veine. On est pas encore assez vieux pour s'acheter une cuisine équipée en chêne massif mais suffisamment pour avoir les moyens de se faire plaisir en gardant son âme d'enfant.

    Surtout quand nos gamins nous servent de parfait alibi pour nous engouffrer dans les salles obscures afin de visionner des films qu'on oserait jamais aller voir seul...

    Ainsi, on peut se taper tous les Disney et autres Dreamworks sans honte tout en s'esclaffant comme un gosse d'à peine 10 ans devant les pitreries de nos amis en 3D (ou 2D mais ça se fait plus rare).

    Là où ça devient vraiment jouissif, c'est quand le spectacle en question met en scène une superstar de notre enfance dans une prestation 100 % franco de port.

    J'avais déjà surkiffé le tandem Chabat-Jamel dans le désormais daté "Astérix , Mission Cléopatre" et j'avais été relativement déçu de ne pas voir l'équipe s'occuper de la suite des aventures du gaulois mal gaulé.

    Mais la déception laisse aujourd'hui place à une immense satisfaction. La satisfaction de voir un film français dans la pure tradition de l'esprit culturel unique qui anime nos artistes depuis quelques générations.

    Car Tintin par Spielberg, c'est cool, mais Spielby, il est ricain...

    Par contre voir les aventures du Marsupilami et surtout l'univers gentiment barré de Franquin revisité (et à peine modernisé) par l'un de ses plus dignes successeurs, c'est le panard.

    Je ne ferais pas l'impasse sur un casting haut de gamme avec un Alain Chabat en personne absolument jouissif, un Jamel qui a sans doute trouvé l'incarnation parfaite de son personnage à travers celui du film, un Fred Testot ultra efficace et crédible, un Lambert Wilson plus que jamais impérial, un Patrick Timsit généreusement sadique, un Jacques Weber toujours aussi bien à sa place dans le second degré, une Géraldine Nakache qui confirme sa percée dans le giron du cinéma français populaire, une Aïssa Maïga parfaite  d'un bout à l'autre (tant dans son rôle de patronne sans scrupule que son petit tailleur blanc taillé sur mesure...), une Liya Kebede fantasmatique en diable et surtout, "Last but not least", un "Marsu" absolument a-do-rable et parfaitement réussi par l'équipe 3D.

    Je ne m'étend pas sur le scénario hyper réussi et sans temps mort (ne serait-ce que pour ne pas déflorer le sujet), pas plus que sur l'esprit unique qui flotte sur cette aventure (si il y  eut un esprit Monthy Python, il existe également un esprit Chabat, j'adore ce type !!!).

    En un mot, cette adaptation est une référence absolue mêlant aventure et humour.

    Et cocoricoooo...

    Pardon : Houba houba!!!

    J'ajouterais pour finir que le métissage tous horizons des acteurs du films sied beaucoup plus à une France Hollandisée et réconciliée qu'à cette batârde agressive et régressive qu'était celle du vraiment pas regretté Sarkozy.

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  • Quand j'ai appris la nouvelle d'un reboot de la saga Spider-Man au cinéma après la fantastique trilogie de Sam raimi, j'ai crié au scandale. Vous me connaissez, hein, je ne suis qu'un geek superficiel et aigri :)

    Et puis cette bande-annonce, insidieusement m'a mis l'eau à la bouche. En venant même à me demander si l'essence du perso créé par Stan Lee en 1962 ne serait pas cette fois-ci respecté à la lettre.

    Bientôt la réponse en salle...

     

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  • 2008 _ James Bond _ Quantum of Solace

    Votre serviteur est un inconditionnel du premier épisode de la saga Matrix pour, entre autres raisons, le simple fait de mettre à disposition du grand public (plus habitué à des programmes du genre "Les 12 coups de midi" que de la lecture de Nietzsche) matière à réflexion dans un packaging sexy en diable.

    Quel ne fût donc pas ma surprise, en ce premier dimanche de décembre 2011, de voir dans une version hardcore des aventures de notre cher espion de sa majesté, plus d'infos sur la vraie politique internationale et ses enjeux, que dans beaucoup de traités géo-fado-politiques qui ont cours aujourd'hui au sein des amphis de tous nos beaux pays occidentaux.

    Oh, bien sûr, l'exercice demande quelques concessions sur la vérité en expurgeant le scénario d'un maximum de marrionetistes de haut vol en la personne de multiples familles royales, banquières ou industrielles du néo-monde globalisé.

    Mais tout est là, en sur-impression voir parfois en transparence et en non-dits.

    Ou parfois en images absolument énormes comme cet oeil unique trônant sur la scène d'un opéra lors d'un spectacle où le gratin des organisations secrètes se réunit religieusement pour décider du sort du monde sans même que le commun des mortels ne soupçonne une seconde de ce qui se trame sous ses yeux occupés ailleurs.

    Une des nombreuses scènes absolument mythiques avec celle de la découverte des objectif réels d'une organisation sensément à but humanitaire voir écologique.

    Le film fourmille de clins d'oeils (unique :).

    Rien à dire de plus sur les différents acteurs tous parfaits avec un Daniel Craig impérial en tête et absolument indissociable désormais de l'image de james Bond.

    Sans doute la version la plus crédible et affutée de notre fameux espion à l'oeil de velours.

    Les aficionados du mythe reconnaîtront des tonnes de références dont la mort d'une conquète de bond entièrement recouverte de pétrôle (en remplacement de l'or qui en tua une autre dans Goldfinger, par exemple).

    Les scènes d'action et de combat sont splendides et les cascades invitent au ratio minimum les effets spéciaux 3D désormais de mise dans toute production à gros budget. Choix judicieux qui ne fait que renforcer la crédibilité nécessaire à ce genre de spectacle débordant de péripéties.

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  • 1990 _ Clive Barker _ Cabal (Nightbreed)

    Peut être le plus beau film de monstres du monde (oui devant Freaks de Browning), réalisé par le seul écrivain fantastique qui pouvait contester l'hégémonie de Stephen King dans les années 90 : Clive Barker.

    Avec David Cronemberg (le réalisateur canadien de "La Mouche") dans le rôle du psy tueur en série (redondance...).

    A voir toute affaire cessante en double-programme avec son autre chef d'oeuvre mettant en scène cette fois-ci Scott Bakula (celui de Code Quantum) jouant un détective très vite dépassé par une histoire de magiciens fous.  Et une certaine débutante du nom de Famke Jansen. Mortel, dans tous les sens du terme !!!

    Qui est vraiment le monstre ?

     

     

     

     

    Qui est vraiment le monstre ?

     

     

     

     

    Qui est vraiment le monstre ?

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  • Jane Russel est une des brunes piquantes et pas farouche qui enflamma les passions à partir de 1943 lorsque sortit le film produit par le fameux milliardaire Howard Hugues : Le Banni.

    Une prune qui a bien compté les prunes...

    L'exploitation fut confidentielle en raison de la plastique explosive de la jeune femme dont le réalisateur mit en valeur la poitrine qui, en d'autres lieux et d'autres temps lui aurait tout bonnement valu le bûcher (si, si, au moyen-âge les femmes aux seins pointus étaient brûlés et pi c'est tout). Içi la censure s'en mêla quand même...et le film ne fut visible pour le grand public qu'en 1946, soit 5 ans après le tournage officiel.

    Une prune qui a bien compté les prunes...

    Hugues ne s'arréta pas là et fut si inspiré par la beauté mammaire de sa protégée qu'il eut un coup de "génie" et inventa le soutien-gorge à balconnet.

    Une prune qui a bien compté les prunes...

    Anecdote savoureuse et coup de pub bien orchestré firent moins cependant que le sex-appeal irrésisitible de la grande acrtice (1,70 m et 90D-61-91).

    Une prune qui a bien compté les prunes...

    Chouchoute des Gi's, elle fréquente de plus en plus les plateaux où elle cotoie d'autres bombes hollywoodiennes comme la sulfureuse Lana Turner, l'adorable mais cependant très coquine Rita hayworth et évidemment cette chère Marylin Monroe.

    Une prune qui a bien compté les prunes...

     

    Ses partenaire masculins s'appellent Mitchum, Sinatra, Gable.

    Une prune qui a bien compté les prunes...

    Jane Russel nous quitte le 28 février de cette année 2011, en Californie.

    Une prune qui a bien compté les prunes...

    Bien qu'incendiaire, la probité de la dame ne souffrit pas de scandales particuliers même si son alcoolisme et des soupçons d'adultère réciproques mirent à mal le premier de ses 3 mariages. Jane se réfugia ainsi dans le christianisme et fut une militante anti-avortement.

    Une prune qui a bien compté les prunes...

    Mais aucune pudibonderie dans ses motivations, juste le désir de réparer un traumatisme vécu à l'âge de 19 ans lorsqu'un avortement illégal faillit lui coûter la vie.

    Une prune qui a bien compté les prunes...

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